Carnets du Business


           

Gouvernance d’entreprise, des conditions comparables à la politique




Vendredi 26 Mai 2017


Dans un texte publié sur le site La Tribune.fr, Viviane de Beaufort, professeur à l’Essec résume les défis et les points clés d’une bonne gouvernance d’entreprise. Selon elle, la confiance et la responsabilité face à la décision sont des données communes au gouvernement politique ou d'une entreprise.



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Qu’est ce qui fait que l’on est un bon dirigeant d’entreprise ? Les vertus humaines, capacités intellectuelles et l’esprit stratège sont des éléments cruciaux pour être un bon gouvernant. Ceci dit, avance Viviane de Beaufort – professeur à L’Essec -  sur le site La Tribune.fr « évoquer un bon gouvernement d'entreprise, c'est parler des conditions qui permettent à l'actionnaire de s'intéresse et participer à la stratégie de l'entreprise. »
 
Dans un texte pertinent, Viviane de Beaufort, parvient à résumer les enjeux en faisant un parallèle entre le gouvernement d’une entreprise et celui d’un pays. C’est ainsi qu’elle avance que, « les questions sont les mêmes : comment restaurer la confiance à l'égard du citoyen/de l'actionnaire, créer des conditions saines de participation de la société civile/des parties prenantes? Interpeller la qualité des gouvernants, la transparence du processus de décision? L'objectif étant d'élaborer la décision la plus performante et acceptable pour tous, intégrant au mieux les différents intérêts. A la clé, un arbitrage à faire au nom de l'intérêt social de l'entreprise versus l'intérêt général de l'Etat. »
 
Une observation qui est finalement une bonne porte d’entrée pour comprendre le principe de gouvernance en général, et le domaine de l’entreprise en particulier. « Les logiques se rapprochent : de l'économique au politique, du politique à l'économie. Dans l'entreprise, l'économique penche vers le politique par le jeu de la RSE. L'impératif de l'intégration d'une dimension sociale et environnementale des affaires dans la stratégie amène l'entreprise à devenir acteur sociétal. Dans la sphère publique, le politique ne peut rejeter l'économique notamment du fait de l'impératif d'une gestion saine des finances publiques. L'évaluation d'un système politique se fait sur son efficience démocratique (libertés, protection) mais aussi économique (réduction du chômage, dynamisme éco) » continue l’enseignante.
 
Lire sur le site La Tribune.fr le texte dans son intégralité

Joseph Martin




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