Des milliers de postes en moins pour un plan choc de restructuration. L’annonce de General Motors a fait l’effet d’une bombe dans le secteur automobile. En 2019, 15% des effectifs du groupe devraient être supprimés a annoncé la direction. Sept lieux de production vont être fermés dont trois aux Etats-Unis. Rapportés aux 180 000 employés dans le monde référencés en 2017, il devrait s’agit de plus de 25 000 postes concernés.
« Les mesures que nous prenons aujourd’hui nous permettent de poursuivre notre transformation pour être plus agiles, résistants et rentables (…) Nous sommes conscients du fait qu’il nous faut anticiper sur les changements du marché et les goûts des consommateurs pour que notre entreprise soit bien positionnée pour connaître le succès sur le long terme » justifie par communiqué la patronne du groupe, Mary Barra.
Si les investisseurs ont bien réagi à l’annonce de restructuration en faisant monter de près de 5 points l’action, le président américain ne partage pas leur enthousiasme. « Ce pays a fait beaucoup pour General Motors. Ils ont intérêt à retourner en Ohio et vite, on peut leur mettre vraiment la pression » a-t-il déclaré. Précisant qu’il avait mis la pression à Mary Barra. Le groupe a répondu en démentant tout projet de délocalisation et en assurant que l’Ohio resterait le principal centre de production de General Motors.
Le premier constructeur américain cherche avec cette stratégie à faire 6 milliards de dollars d’économies à l’horizon 2020. Les fonctions dirigeantes vont être particulièrement touchées avec l’objectif de supprimer un quart des manageurs en créant une chaine de décision plus courte. Par la même occasion, la direction assure qu’il s’agit d’une stratégie pour prendre le virage crucial de son secteur. Face aux nouveaux défis de motorisations propres et aux normes anti pollutions aux quatre coins du monde, le train de retard des Etats-Unis dans le domaine ne change pas véritablement la donne à moyen terme.
« Les mesures que nous prenons aujourd’hui nous permettent de poursuivre notre transformation pour être plus agiles, résistants et rentables (…) Nous sommes conscients du fait qu’il nous faut anticiper sur les changements du marché et les goûts des consommateurs pour que notre entreprise soit bien positionnée pour connaître le succès sur le long terme » justifie par communiqué la patronne du groupe, Mary Barra.
Si les investisseurs ont bien réagi à l’annonce de restructuration en faisant monter de près de 5 points l’action, le président américain ne partage pas leur enthousiasme. « Ce pays a fait beaucoup pour General Motors. Ils ont intérêt à retourner en Ohio et vite, on peut leur mettre vraiment la pression » a-t-il déclaré. Précisant qu’il avait mis la pression à Mary Barra. Le groupe a répondu en démentant tout projet de délocalisation et en assurant que l’Ohio resterait le principal centre de production de General Motors.
Le premier constructeur américain cherche avec cette stratégie à faire 6 milliards de dollars d’économies à l’horizon 2020. Les fonctions dirigeantes vont être particulièrement touchées avec l’objectif de supprimer un quart des manageurs en créant une chaine de décision plus courte. Par la même occasion, la direction assure qu’il s’agit d’une stratégie pour prendre le virage crucial de son secteur. Face aux nouveaux défis de motorisations propres et aux normes anti pollutions aux quatre coins du monde, le train de retard des Etats-Unis dans le domaine ne change pas véritablement la donne à moyen terme.