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De nombreux paramètres sont à vérifier pour que tout se passe comme prévu, mais le gouvernement espère parvenir à arriver rapidement à une indépendance de la France vis-à-vis de l’approvisionnement russe en gaz. L’objectif est clair et affiché depuis le début de la guerre en Ukraine, mais la ministre de la Transition énergétique a fait un point encourageant à ce sujet jeudi 23 juin dans la soirée. « "Dans l'absolu, et tel que nous bénéficions du gaz naturel liquéfié, nous pourrions nous passer du gaz russe", mais "cela suppose que tous les méthaniers arrivent à l'heure et que nous puissions remplir confortablement notre stockage stratégique, que ce qui passe aujourd'hui par l'Espagne fonctionne", a déclaré Agnès Pannier-Runacher, qui ajoute que cela repose aussi les livraisons qui arrivent de Norvège et d'Algérie » rapporte BFM Business qui a interrogé la ministre.
Une déclaration optimiste qui est alignée avec celle de la Première ministre le même jour, signe que le gouvernement estime possible de viser un approvisionnement sans la Russie. Même si le contexte est tendu et que dans le domaine notre pays sera très vulnérable aux imprévus : « Par ailleurs, l'utilisation du gaz "dépend tout simplement du temps qu'il fera l'hiver prochain", a ajouté la ministre, soulignant qu'un hiver très froid contraindrait la France à en consommer davantage. Il y a "beaucoup de points d'interrogation, ce qui fait que nous prenons le maximum de mesures tout de suite, en anticipation", pour éviter de prendre des mesures comme l'effacement, c'est-à-dire de demander à des entreprises d'utiliser moins de gaz. La Première ministre, Elisabeth Borne, avait annoncé plus tôt dans la journée que la France allait remplir ses stockages de gaz à quasiment 100% d'ici le début de l'automne et qu'un nouveau terminal méthanier flottant serait construit pour être raccordé en 2023.
Une déclaration optimiste qui est alignée avec celle de la Première ministre le même jour, signe que le gouvernement estime possible de viser un approvisionnement sans la Russie. Même si le contexte est tendu et que dans le domaine notre pays sera très vulnérable aux imprévus : « Par ailleurs, l'utilisation du gaz "dépend tout simplement du temps qu'il fera l'hiver prochain", a ajouté la ministre, soulignant qu'un hiver très froid contraindrait la France à en consommer davantage. Il y a "beaucoup de points d'interrogation, ce qui fait que nous prenons le maximum de mesures tout de suite, en anticipation", pour éviter de prendre des mesures comme l'effacement, c'est-à-dire de demander à des entreprises d'utiliser moins de gaz. La Première ministre, Elisabeth Borne, avait annoncé plus tôt dans la journée que la France allait remplir ses stockages de gaz à quasiment 100% d'ici le début de l'automne et qu'un nouveau terminal méthanier flottant serait construit pour être raccordé en 2023.