Les pays industrialisés, membres de l’OCDE, focalisent de plus en plus leur fiscalité sur l’impôt sur le revenu. Une tendance qui se confirment par l’édition 2017 des Statistiques et recettes publiques établie par l’organisation. « L'impôt sur le revenu occupe une place de plus en plus importante dans la fiscalité alors que les cotisations de sécurité sociale et les taxes sur la consommation voient leur rendement diminuer et que le produit de l'impôt sur les sociétés reste à un niveau historiquement bas » explique le communiqué de l’OCDE.
« La part moyenne de l'IRPP dans le total des recettes fiscales est passée de 24.1 % en 2014 à 24.4 % en 2015, tandis que le poids respectif des cotisations de sécurité sociale et des taxes sur les biens et les services (y compris la TVA) a légèrement diminué. L'impôt sur les sociétés, dont les montants recouvrés ont considérablement diminué pendant la crise financière, ne s'est pas encore redressé et continue de contribuer pour environ 8.9 % aux recettes publiques » continue le texte.
Des chiffres qu’il faut inscrire dans une tendance générale d’alourdissement de l’impôt, ajoute l’OCDE : « Globalement, le ratio impôts/PIB a de nouveau augmenté en 2016, passant à 34.3 %, contre 34 % en 2015. La hausse a concerné 20 des 33 pays de l'OCDE qui ont fourni des données préliminaires en 2016, tandis que dans les 13 autres, les recettes fiscales ont diminué par rapport au PIB. En 2016, les pays ayant les taux de pression fiscale les plus élevés étaient le Danemark (45.9 %), la France (45.3 %) et la Belgique (44.2 %) tandis que les taux les plus bas étaient constatés au Mexique (17.2 %), au Chili (20.4 %) et en Irlande (23.0 %). Dix-huit pays affichent aujourd'hui un ratio impôts/PIB plus élevé qu'avant la crise, et tous sauf cinq (Canada, Estonie, Irlande, Luxembourg et Norvège) ont vu ce ratio augmenter depuis 2009. »
« La part moyenne de l'IRPP dans le total des recettes fiscales est passée de 24.1 % en 2014 à 24.4 % en 2015, tandis que le poids respectif des cotisations de sécurité sociale et des taxes sur les biens et les services (y compris la TVA) a légèrement diminué. L'impôt sur les sociétés, dont les montants recouvrés ont considérablement diminué pendant la crise financière, ne s'est pas encore redressé et continue de contribuer pour environ 8.9 % aux recettes publiques » continue le texte.
Des chiffres qu’il faut inscrire dans une tendance générale d’alourdissement de l’impôt, ajoute l’OCDE : « Globalement, le ratio impôts/PIB a de nouveau augmenté en 2016, passant à 34.3 %, contre 34 % en 2015. La hausse a concerné 20 des 33 pays de l'OCDE qui ont fourni des données préliminaires en 2016, tandis que dans les 13 autres, les recettes fiscales ont diminué par rapport au PIB. En 2016, les pays ayant les taux de pression fiscale les plus élevés étaient le Danemark (45.9 %), la France (45.3 %) et la Belgique (44.2 %) tandis que les taux les plus bas étaient constatés au Mexique (17.2 %), au Chili (20.4 %) et en Irlande (23.0 %). Dix-huit pays affichent aujourd'hui un ratio impôts/PIB plus élevé qu'avant la crise, et tous sauf cinq (Canada, Estonie, Irlande, Luxembourg et Norvège) ont vu ce ratio augmenter depuis 2009. »