Le retrait d'Airbus et ses motivations
Airbus envisageait le rachat de BDS, division du groupe Atos rassemblant la cybersécurité, le big data et les supercalculateurs. Cette manœuvre était perçue comme une stratégie pour renforcer la position d'Airbus dans des domaines cruciaux pour l'aviation. Le rachat, estimé entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros, devait permettre à Atos de souffler un peu.
Néanmoins, après avoir longuement examiné ce projet, Airbus a fait machine arrière. Ainsi, Atos n'aurait aucune technologie intéressante en matière de cybersécurité. Sa richesse est dans les hommes, et ces hommes peuvent se trouver en-dehors du groupe. Atos est même accusé de faire principalement de la communication, sans rien avoir de concret à offrir. L'investissement représenterait un capital immobilisé sans retour financier efficace.
Néanmoins, après avoir longuement examiné ce projet, Airbus a fait machine arrière. Ainsi, Atos n'aurait aucune technologie intéressante en matière de cybersécurité. Sa richesse est dans les hommes, et ces hommes peuvent se trouver en-dehors du groupe. Atos est même accusé de faire principalement de la communication, sans rien avoir de concret à offrir. L'investissement représenterait un capital immobilisé sans retour financier efficace.
Conséquences et perspectives pour Atos
La décision d'Airbus a eu un impact immédiat et significatif sur le cours de l'action d'Atos, qui a chuté de près de 17%. Cette situation laisse Atos sans l'investisseur "pilier" qu'il espérait. L'avenir s'annonce sombre, avec des dettes à n'en plus finir, un milliard d'euros de trésorerie évaporé l'année dernière et un emprunt de 3,65 milliards d'euros à financer pour 2024 et 2025.
Après cette décision brusque d'Airbus, Atos se trouve dans une situation difficile. S'il peut encore se trouver des acheteurs pour sa division, cette perspective s'éloigne, et une autre approche : celle du plan de sauvegarde.
Après cette décision brusque d'Airbus, Atos se trouve dans une situation difficile. S'il peut encore se trouver des acheteurs pour sa division, cette perspective s'éloigne, et une autre approche : celle du plan de sauvegarde.