Petit à petit les effets se font ressentir. En parallèle des estimations de plus en plus précises du replis du PIB, c’est désormais le niveau de chômage qui se dessine plus précisément. « Plus d’1,6 point de chômage en plus en 2020, conséquence du confinement lié à la crise sanitaire. Selon l'Insee, qui a publié une nouvelle conjoncture ce mardi, le taux de chômage en France doit grimper à 9,7 % de la population active en fin d’année » explique 20 Minutes .
Au premier semestre, le chômage avait été enregistré à la baisse à cause des interruptions de recherches durant le confinement. Une baisse virtuelle donc qui annonçait un taux à 7,1% et qui va être largement compensé d’ici la fin de l’année avec ce taux proche des 10%.
« Cette hausse est la conséquence des suppressions d'emploi massives intervenues au premier semestre (715.000 emplois salariés), qui doivent augmenter très légèrement au second semestre pour atteindre 730.000 emplois salariés et 840.000 emplois au total. Ce net recul de l’emploi (de l’ordre de -3 % en moyenne annuelle) serait cependant beaucoup moins marqué que celui du PIB (-9 %), « du fait tout à la fois du dispositif d’activité partielle, ponctuel ou de plus longue durée, mais aussi d’un phénomène de rétention de main-d’œuvre de la part de certaines entreprises qui conserveraient à ce stade une grande partie de leurs effectifs malgré la contraction de leur activité », selon l’Insee » continue le gratuit.
Quant aux mesures gouvernementales, elles ont limité la casse estime l’Insee mais n’ont pas permis de compenser les pertes d’emplois qui avaient été estimées dès le milieu de l’année. D’autant que le taux de chômage est largement gonflé par les secteurs sinistrés du transport, de l’aéronautique, des loisirs et du tourisme avec des taux de chômage supérieurs à 10%.
Au premier semestre, le chômage avait été enregistré à la baisse à cause des interruptions de recherches durant le confinement. Une baisse virtuelle donc qui annonçait un taux à 7,1% et qui va être largement compensé d’ici la fin de l’année avec ce taux proche des 10%.
« Cette hausse est la conséquence des suppressions d'emploi massives intervenues au premier semestre (715.000 emplois salariés), qui doivent augmenter très légèrement au second semestre pour atteindre 730.000 emplois salariés et 840.000 emplois au total. Ce net recul de l’emploi (de l’ordre de -3 % en moyenne annuelle) serait cependant beaucoup moins marqué que celui du PIB (-9 %), « du fait tout à la fois du dispositif d’activité partielle, ponctuel ou de plus longue durée, mais aussi d’un phénomène de rétention de main-d’œuvre de la part de certaines entreprises qui conserveraient à ce stade une grande partie de leurs effectifs malgré la contraction de leur activité », selon l’Insee » continue le gratuit.
Quant aux mesures gouvernementales, elles ont limité la casse estime l’Insee mais n’ont pas permis de compenser les pertes d’emplois qui avaient été estimées dès le milieu de l’année. D’autant que le taux de chômage est largement gonflé par les secteurs sinistrés du transport, de l’aéronautique, des loisirs et du tourisme avec des taux de chômage supérieurs à 10%.