Qui est contre la réindustrialisation de la France ? C’est bien parce que cette question est idiote que la promesse du premier ministre de s’atteler à la question ne déchaine pas les foules. C’est surtout parce que la promesse a été répétée tant de fois par des gouvernements successifs que l’on peine à se montrer enthousiaste en l’entendant à nouveau. Comme le dit très bien Le Monde dans un article consacré aux annonces du premier ministre français dans le domaine : « Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Depuis des années, à chaque changement de gouvernement, la nouvelle équipe, confrontée au déclin accéléré de l’industrie, annonce la mise en place d’une politique toujours plus offensive afin de redresser la situation. Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’échappent pas à la règle. »
Le plan communication a pourtant été bien organisé pour montrer qu’il s’agit d’une priorité gouvernementale. Edouard Philippe a annoncé qu’il amenait neuf de ses ministres en visite de l’usine Valeo de Sein Saint Denis. Et c’est là-bas qu’il a dévoilé quelques directions choisies pour ce projet. Après le plan « Nouvelle France industrielle » d’Arnaud Montebourg en 2013 puis les piliers d’un certain Emmanuel Macron en 2015, c’est un troisième cap en quatre ans qui indiqué sans que l’on sache bien à quoi on servi les deux précédents.
« Fini la « Nouvelle France Industrielle ». L’Etat ne jette pas tout au panier. Mais il veut effectuer un tri dans les projets. Le véhicule autonome ? Conservé. Le gouvernement veut même accélérer sur ce sujet jugé urgent et lancer de nouvelles expérimentations. Feu vert aussi pour les travaux destinés à faire émerger un fabricant de batteries à même de profiter de l’essor des voitures électriques. A côté de ces plans désormais prioritaires, d’autres risquent au contraire d’être freinés », résume Le Monde.
Le plan communication a pourtant été bien organisé pour montrer qu’il s’agit d’une priorité gouvernementale. Edouard Philippe a annoncé qu’il amenait neuf de ses ministres en visite de l’usine Valeo de Sein Saint Denis. Et c’est là-bas qu’il a dévoilé quelques directions choisies pour ce projet. Après le plan « Nouvelle France industrielle » d’Arnaud Montebourg en 2013 puis les piliers d’un certain Emmanuel Macron en 2015, c’est un troisième cap en quatre ans qui indiqué sans que l’on sache bien à quoi on servi les deux précédents.
« Fini la « Nouvelle France Industrielle ». L’Etat ne jette pas tout au panier. Mais il veut effectuer un tri dans les projets. Le véhicule autonome ? Conservé. Le gouvernement veut même accélérer sur ce sujet jugé urgent et lancer de nouvelles expérimentations. Feu vert aussi pour les travaux destinés à faire émerger un fabricant de batteries à même de profiter de l’essor des voitures électriques. A côté de ces plans désormais prioritaires, d’autres risquent au contraire d’être freinés », résume Le Monde.