Du point de vue de l’épargne, nous sommes entrés dans l’ère post covid. « Selon le Conseil d'analyse économique, les ménages modestes ne parviennent plus à mettre autant de côté que pendant la crise sanitaire. Les plus aisés, eux, continuent d'engranger une épargne supplémentaire. Les ménages les plus modestes ne parviennent plus à surépargner comme ils l'avaient fait pendant la crise sanitaire du Covid-19, alors que les plus aisés continuent d'accumuler de l'épargne supplémentaire, selon une étude publiée ce mardi par le Conseil d'analyse économique (CAE). Début 2022, le bas de laine supplémentaire des ménages représente malgré tout encore 6% du stock total de leur épargne, ce qui signifie "qu'on ne voit toujours pas, au moins globalement, de comportement franc de désépargne chez les ménages français", selon l'étude réalisée à partir de l'analyse d'un échantillon de données bancaires de ménages anonymisé du réseau Crédit Mutuel Alliance Fédérale » relève BFMTV.
Depuis la rentrée 2021, la tendance à épargner plus que d’habitude semble ralentir. « C'est particulièrement vrai pour les plus modestes dont l'évolution du stock d'épargne est désormais proche de celle observée avant la pandémie. Cela signifie que ces derniers ne parviennent plus à mettre chaque mois autant de côté que pendant la crise. Par exemple, un ménage qui mettait 50 euros de côté par mois avant la pandémie et qui était parvenu à monter à 60 euros pendant, ne le peut plus aujourd'hui. "À l’inverse, le dernier décile conserverait un surplus d’épargne cumulé de l’ordre de 10 % de son stock d’épargne brute, qui est en partie dû à des gains en capital sur ses actifs financiers", ajoutent les auteurs de l'étude » lit-on plus loin.
Quant aux plus riches, l’étude souligne un rapport à l’épargne et ses conséquences sur la bourse. « L'analyse des comptes bancaires des ménages montrent encore que depuis mars 2021, les 10% les plus aisés ont surtout vu progresser les dépôts sur leur comptes titres (qui permettent d'investir en Bourse), ce qui pourrait s'expliquer par la bonne santé des indices boursiers après leur chute de début 2020. A partir de mars 2020, les premières mesures de restrictions pour faire face à la crise sanitaire ont entraîné une forte baisse de la consommation des ménages, alors que les revenus de la plupart d'entre eux ont été maintenus grâce aux mesures de soutien public, comme le chômage partiel ou le fonds de solidarité pour les indépendants »résume BFM.
Depuis la rentrée 2021, la tendance à épargner plus que d’habitude semble ralentir. « C'est particulièrement vrai pour les plus modestes dont l'évolution du stock d'épargne est désormais proche de celle observée avant la pandémie. Cela signifie que ces derniers ne parviennent plus à mettre chaque mois autant de côté que pendant la crise. Par exemple, un ménage qui mettait 50 euros de côté par mois avant la pandémie et qui était parvenu à monter à 60 euros pendant, ne le peut plus aujourd'hui. "À l’inverse, le dernier décile conserverait un surplus d’épargne cumulé de l’ordre de 10 % de son stock d’épargne brute, qui est en partie dû à des gains en capital sur ses actifs financiers", ajoutent les auteurs de l'étude » lit-on plus loin.
Quant aux plus riches, l’étude souligne un rapport à l’épargne et ses conséquences sur la bourse. « L'analyse des comptes bancaires des ménages montrent encore que depuis mars 2021, les 10% les plus aisés ont surtout vu progresser les dépôts sur leur comptes titres (qui permettent d'investir en Bourse), ce qui pourrait s'expliquer par la bonne santé des indices boursiers après leur chute de début 2020. A partir de mars 2020, les premières mesures de restrictions pour faire face à la crise sanitaire ont entraîné une forte baisse de la consommation des ménages, alors que les revenus de la plupart d'entre eux ont été maintenus grâce aux mesures de soutien public, comme le chômage partiel ou le fonds de solidarité pour les indépendants »résume BFM.