Vers une réindustrialisation : les entreprises en quête de compétitivité
La réindustrialisation représente une tendance de fond chez les entreprises, particulièrement dans les secteurs de l’industrie et du numérique tout comme les enjeux environnementaux et sociaux (51 % des entreprises sondées), ce qui les pousse à reconsidérer leur modèle. Le baromètre de l’Institut Mines-Télécom révèle que 67 % des entreprises interrogées se montrent optimistes pour leur avenir. Un signal fort qui montre que, malgré les difficultés, le secteur de l’industrie et du numérique reste un moteur de croissance et d’emploi.
L’un des moteurs principaux de la réindustrialisation n'est autre que la recherche d’une compétitivité renouvelée. Face à la mondialisation, aux crises énergétiques, et à la pression des marchés internationaux, les entreprises réalisent que la délocalisation n’est pas toujours synonyme d’avantage compétitif. En rapatriant la production, les entreprises visent une meilleure maîtrise de la qualité, une réduction des délais de livraison et une plus grande flexibilité dans la gestion de la production. Cette approche permet également de répondre plus efficacement aux attentes des consommateurs en termes de produits personnalisés et de pratiques durables.
L’un des moteurs principaux de la réindustrialisation n'est autre que la recherche d’une compétitivité renouvelée. Face à la mondialisation, aux crises énergétiques, et à la pression des marchés internationaux, les entreprises réalisent que la délocalisation n’est pas toujours synonyme d’avantage compétitif. En rapatriant la production, les entreprises visent une meilleure maîtrise de la qualité, une réduction des délais de livraison et une plus grande flexibilité dans la gestion de la production. Cette approche permet également de répondre plus efficacement aux attentes des consommateurs en termes de produits personnalisés et de pratiques durables.
Un optimisme sous réserve de recrutement
Si l’optimisme est de mise, les entreprises demeurent toutefois prudentes, en particulier pour ce qui concerne les enjeux de recrutement et de compétences. L’automatisation, la robotique, l’Internet des objets (IoT), et l’intelligence artificielle (IA) sont autant de leviers qui peuvent être exploités pour augmenter l’efficacité et l’innovation, mais ces derniers nécessite un personnel qualifié.
Comme le précise en effet Martine Assar, Responsable de l’Observatoire des Métiers et des Compétences, le secteur de l'industrie et du numérique s'engage dans vers « changements radicaux » qui pourraient amener à une « permacrise ». Et pour cause : 73% des entreprises ont indiqué avoir du mal à recruter des personnes qualifiées en 2023 alors que 36% d'entre elles prévoient d'augmenter leurs effectifs en 2024. Un constat qui met en lumière le décalage entre les besoins des entreprises et le marché du travail, accentuant l’urgence de former des profils adaptés aux enjeux de demain.
Comme le précise en effet Martine Assar, Responsable de l’Observatoire des Métiers et des Compétences, le secteur de l'industrie et du numérique s'engage dans vers « changements radicaux » qui pourraient amener à une « permacrise ». Et pour cause : 73% des entreprises ont indiqué avoir du mal à recruter des personnes qualifiées en 2023 alors que 36% d'entre elles prévoient d'augmenter leurs effectifs en 2024. Un constat qui met en lumière le décalage entre les besoins des entreprises et le marché du travail, accentuant l’urgence de former des profils adaptés aux enjeux de demain.