C’est une donnée que les manageurs doivent avoir à l’esprit. Les convictions religieuses peuvent avoir des conséquences sur la vie privée et donc sur la vie professionnelle. Un bon manageur doit être capable de tracer une ligne simple entre les données personnelles – en l’occurrence liées à la religion – qui doivent être prises en compte et celles qui ne sont pas du ressort de l’entreprise.
Cette ligne est d’autant plus cruciale que le contexte politique et sécuritaire met une toute nouvelle pression sur les manageurs. « Demande d'absence, aménagement du temps de travail, prières… Selon une étude, 65% des salariés disent avoir observé une progression du fait religieux dans l'entreprise. La religion se fait une place de plus en plus grande au sein de l'entreprise. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée entre avril et juin 2016 par l'Institut Randstad et l'Observatoire du Fait religieux en entreprise (OFRE), dévoilée ce jeudi. Ainsi 65% des salariés disent avoir observé des manifestations du fait religieux dans l'entreprise, contre 50% en 2015 » explique Le Figaro.
Cette ligne est d’autant plus cruciale que le contexte politique et sécuritaire met une toute nouvelle pression sur les manageurs. « Demande d'absence, aménagement du temps de travail, prières… Selon une étude, 65% des salariés disent avoir observé une progression du fait religieux dans l'entreprise. La religion se fait une place de plus en plus grande au sein de l'entreprise. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée entre avril et juin 2016 par l'Institut Randstad et l'Observatoire du Fait religieux en entreprise (OFRE), dévoilée ce jeudi. Ainsi 65% des salariés disent avoir observé des manifestations du fait religieux dans l'entreprise, contre 50% en 2015 » explique Le Figaro.
Requêtes personnelles à gérer
« Dans 91% des cas, ces convictions religieuses s'expriment par des requêtes et pratiques personnelles comme les demandes d'absence pour une fête religieuse ou d'aménagement du temps de travail (planning, horaires), le port ostentatoire de signes religieux et les prières pendant les pauses. «C'est la majorité des cas et ils n'entravent pas le travail», explique Lionel Honoré, professeur des universités et directeur de l'OFRE" » continue le quotidien.
L’étude explique que seuls 9% des cas sont conflictuels contre 6% en 2015, 3% en 2014 et 2% en 2013. « Parmi les situations sources de conflit figurent le prosélytisme, le refus de réaliser certaines tâches, de travailler avec une femme ou sous ses ordres ou encore la demande de ne travailler qu'avec des coreligionnaires… Ces cas seraient concentrés dans certains secteurs de l'économie à la main-d'œuvre peu qualifiée (équipementiers automobiles, BTP, traitement des déchets, grande distribution...) et dans les zones géographiques périurbaines » lit-on plus loin.
L’étude explique que seuls 9% des cas sont conflictuels contre 6% en 2015, 3% en 2014 et 2% en 2013. « Parmi les situations sources de conflit figurent le prosélytisme, le refus de réaliser certaines tâches, de travailler avec une femme ou sous ses ordres ou encore la demande de ne travailler qu'avec des coreligionnaires… Ces cas seraient concentrés dans certains secteurs de l'économie à la main-d'œuvre peu qualifiée (équipementiers automobiles, BTP, traitement des déchets, grande distribution...) et dans les zones géographiques périurbaines » lit-on plus loin.