En redressement judiciaire, MetEx tente de sauver ses filiales

Le groupe MetEx, connu pour son engagement dans la chimie verte et la production d'ingrédients d'origine naturelle pour la nutrition animale et la cosmétique, affronte une crise financière aiguë. La hausse des coûts de l'énergie et du sucre, sans parler de la concurrence chinoise, rendent son activité difficile. MetEx fabrique notamment des acides aminés pour l'alimentation des animaux d'élevage. La filiale Metex Noovista, basée à Carling en Moselle, et le site de Saint-Beauzire, dans le Puy-de-Dôme, symbolisent les turbulences du groupe, avec leur placement en redressement judiciaire annoncé par le tribunal de commerce de Paris. 

Face à l'ampleur de ces difficultés, MetEx a opté pour le redressement judiciaire de Metex Noovista, une démarche stratégique visant à préserver l'outil industriel tout en se donnant le temps nécessaire pour trouver des investisseurs. Ce choix, loin d'être une fin en soi, est présenté comme une opportunité de restructuration et de sauvetage de l'activité industrielle, essentielle à la survie du groupe et au maintien des emplois.

Conscient des enjeux, le groupe MetEx s'active pour identifier et séduire de potentiels investisseurs. L'objectif est double : assurer la continuité de l'activité de Metex Noovista et, par extension, garantir la pérennité du groupe. Un appel à investisseurs a été lancé, avec une échéance fixée au 30 avril pour se manifester. Cette démarche s'inscrit dans un plan de cession supervisé par le tribunal, ouvrant la voie à des solutions novatrices et durables pour le futur de MetEx.

Malgré les circonstances, le groupe reste optimiste quant à l'avenir de Metex Noovista et par extension, de MetEx. Aucun plan social n'est envisagé à ce stade à Carling, signe de la volonté de MetEx de préserver les emplois et de renforcer son engagement envers ses employés. Les salaires sont protégés durant cette période de transition, et la direction se veut transparente quant aux évolutions de la situation.