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Les prévisions de croissance pour le deuxième trimestre 2014 sont largement compromises. D’après les chiffres publiés par l’Insee le 10 juillet, la production industrielle de la France renoue avec le négatif avec une baisse de 1,7%. En avril, elle avait enfin augmenté avec une timide progression de 0,3%.
Les prévisions des économistes tablaient pour la plupart sur une légère hausse, « Vingt et un économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une production industrielle en hausse de 0,2% en mai, leurs prévisions s'échelonnant entre -0,5% et +1,2% » rappelle l’agence de presse. Cette nouvelle prend des airs de catastrophe pour l’économie française et les autorités qui cherchent désespérément des solutions pour relancer la croissance et à moyen terme lutter contre le chômage.
Les prévisions des économistes tablaient pour la plupart sur une légère hausse, « Vingt et un économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une production industrielle en hausse de 0,2% en mai, leurs prévisions s'échelonnant entre -0,5% et +1,2% » rappelle l’agence de presse. Cette nouvelle prend des airs de catastrophe pour l’économie française et les autorités qui cherchent désespérément des solutions pour relancer la croissance et à moyen terme lutter contre le chômage.
Tous les secteurs touchés
« Le recul de mai a touché la quasi-totalité des secteurs, les baisses les plus fortes concernant le raffinage (-8,4%) et la fabrication d'équipements électriques, électroniques et informatiques (2,9%) » continue la dépêche.
La nouvelle s’annonce très mauvaise pour le gouvernement qui a publié plusieurs rapports et plans de soutien qui tablaient sur le commencement d’un retour dans le positif de la production industrielle. Par rapport à l’année passée, la période mars-mai 2014 a enregistré une production manufacturière en baisse de 0,7%. Certains domaines ont été particulièrement touchés comme la cokéfaction et le raffinage (-11,5%), les équipements électroniques (-3,3%) ou les industries de l’agriculture et de l’alimentaire (-0,4%).
Quant aux plans du gouvernement pour la nouvelle France industrielle, Arnaud Montebourg n’a pas indiqué s’il y aurait une réadaptation des principaux axes en fonction des surprises enregistrées ces derniers mois. Le ministre le disait lui-même lors de la présentation des 34 plans « Une nation sans industrie est une nation qui se condamne au déclin. Notre croissance, nos emplois, notre modèle social dépendent de notre capacité à redresser notre industrie et à bâtir une société plus productive, plus écologique, plus numérique, une société dans laquelle se nourrir, se déplacer, se loger, se chauffer, se soigner, s’informer, produire ne ressemblera pas à aujourd’hui. »
La nouvelle s’annonce très mauvaise pour le gouvernement qui a publié plusieurs rapports et plans de soutien qui tablaient sur le commencement d’un retour dans le positif de la production industrielle. Par rapport à l’année passée, la période mars-mai 2014 a enregistré une production manufacturière en baisse de 0,7%. Certains domaines ont été particulièrement touchés comme la cokéfaction et le raffinage (-11,5%), les équipements électroniques (-3,3%) ou les industries de l’agriculture et de l’alimentaire (-0,4%).
Quant aux plans du gouvernement pour la nouvelle France industrielle, Arnaud Montebourg n’a pas indiqué s’il y aurait une réadaptation des principaux axes en fonction des surprises enregistrées ces derniers mois. Le ministre le disait lui-même lors de la présentation des 34 plans « Une nation sans industrie est une nation qui se condamne au déclin. Notre croissance, nos emplois, notre modèle social dépendent de notre capacité à redresser notre industrie et à bâtir une société plus productive, plus écologique, plus numérique, une société dans laquelle se nourrir, se déplacer, se loger, se chauffer, se soigner, s’informer, produire ne ressemblera pas à aujourd’hui. »