La position géopolitique de la France sur l’Iran est plus modérée que celle de la nouvelle administration américaine. Une position qui a des arguments politiques évidemment, mais aussi économiques avec un potentiel extraordinaire pour les entreprises tricolores. « L'Iran, ce sont 80 millions d'habitants, une croissance prévue à plus de 5% cette année, les deuxièmes réserves mondiales de gaz après la Russie, les quatrièmes réserves mondiales de pétrole de la planète... Et puis l'Iran, c'est un pays à reconstruire. Et c'est possible de s'y réinstaller depuis la levée des sanctions internationales, depuis l'accord sur le nucléaire entré en vigueur il y a maintenant plus de 18 mois » résume très justement un article de la radio RTL.
Après la signature d’un gros contrat par Total, c’est au tour du secteur automobile. Renault vient en effet d’annoncer la signature d’un nouveau deal qui doit permettre à la marque du losange d’augmenter ses capacités de production. Renault et PSA ont été opportunistes e Iran et ont été les premières entreprises à se précipiter sur l’Iran au moment de la levée des sanctions. « L'Iran veut produire 2 millions de véhicules d'ici 3 ans. Le pays a déjà un taux de 200 voitures pour 1.000 habitants, la moyenne mondiale se situe à 160, c'est dire l’intérêt des Iraniens pour acheter une voiture. (…) Avec son deal signé lundi, Renault vise 20% du marché iranien d'ici 2020, 4 fois plus qu'en 2015. Et puis l'Iran peut devenir une base d'exportation d'automobiles vers le Moyen-Orient » continue RTL.
Par ailleurs, Airbus, Vinci, Bouygues affichent clairement leurs envies de contrats dans le pays. Une approche alléchante mais aussi risquée quand on voit les très puissants ennemis régionaux et internationaux du pays. L’Arabie Saoudite, Israël et les Etats-Unis depuis Donald Trump n’ont en effet eu de cesse de jeter l’anathème sur le pays.
Après la signature d’un gros contrat par Total, c’est au tour du secteur automobile. Renault vient en effet d’annoncer la signature d’un nouveau deal qui doit permettre à la marque du losange d’augmenter ses capacités de production. Renault et PSA ont été opportunistes e Iran et ont été les premières entreprises à se précipiter sur l’Iran au moment de la levée des sanctions. « L'Iran veut produire 2 millions de véhicules d'ici 3 ans. Le pays a déjà un taux de 200 voitures pour 1.000 habitants, la moyenne mondiale se situe à 160, c'est dire l’intérêt des Iraniens pour acheter une voiture. (…) Avec son deal signé lundi, Renault vise 20% du marché iranien d'ici 2020, 4 fois plus qu'en 2015. Et puis l'Iran peut devenir une base d'exportation d'automobiles vers le Moyen-Orient » continue RTL.
Par ailleurs, Airbus, Vinci, Bouygues affichent clairement leurs envies de contrats dans le pays. Une approche alléchante mais aussi risquée quand on voit les très puissants ennemis régionaux et internationaux du pays. L’Arabie Saoudite, Israël et les Etats-Unis depuis Donald Trump n’ont en effet eu de cesse de jeter l’anathème sur le pays.