La tendance est bonne et 2022 devait permettre de la confirmer. « Après son envol en 2020 du fait de la crise sanitaire, le ratio de dette publique a amorcé un léger recul l'an dernier, atteignant 112,9% du PIB, tandis que le déficit public s'est un peu résorbé à 6,5%, a indiqué mardi l'Insee. L'an dernier, la dette s'était envolée à 114,6% et le déficit s'était creusé à 8,9%, des niveaux records, selon des chiffres révisés publiés par l'Institut national de la statistique » relève Le Figaro .
Les tendances sont bonnes mais en volume la dette a progressé de 165 milliards d’euros pour atteindre un total de 2 813,1 milliards d’euros. Le déficit public, lui a atteint 160,9 milliards d’euros alors qu’il était de 205,5 milliards d’euros en 2020. « Si les comptes publics ont un peu meilleure mine en 2021, cela s'explique essentiellement par le fort rebond de 7% l'économie française après la récession historique de 8% subie par la France en 2020 à cause de la crise sanitaire. Cette reprise a notamment permis aux recettes de l'État et des administrations de rebondir «vigoureusement» de 8,4%, souligne l'Insee, soit 101,8 milliards d'euros, continue le quotidien. La reprise de l'emploi, a notamment entraîné de meilleures rentrées de cotisations, qui ont allégé les comptes de la Sécurité sociale. Sur l'année, les dépenses des administrations publiques (État, collectivités et Sécurité sociale) ont elles augmenté de 4%, soit +57,1 milliards d'euros. Elles représentent ainsi 59,2% du PIB, se maintenant ainsi «au-delà de leur niveau d'avant crise», note l'Insee ».
La bonne surprise de ces chiffres est gâchée par le contexte de crise énergétique qui s’annonce et fausse les prévisions. « La croissance ayant été plus vive que prévu, ces résultats sont un peu meilleurs que ce qu'attendait le gouvernement à l'automne dernier, puisqu'il tablait sur un déficit public de 8,4% et une dette de 114%. Pour cette année, il prévoit à ce stade de ramener le déficit public à 5% du PIB, notamment grâce à une croissance toujours dynamique de 4%. Mais c'était avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et les nouvelles dépenses annoncées pour contrer l'inflation. En 2019, avant la crise sanitaire, la dette s'affichait à 97,6% du PIB et le déficit à 3,1% » termine Le Figaro.
Les tendances sont bonnes mais en volume la dette a progressé de 165 milliards d’euros pour atteindre un total de 2 813,1 milliards d’euros. Le déficit public, lui a atteint 160,9 milliards d’euros alors qu’il était de 205,5 milliards d’euros en 2020. « Si les comptes publics ont un peu meilleure mine en 2021, cela s'explique essentiellement par le fort rebond de 7% l'économie française après la récession historique de 8% subie par la France en 2020 à cause de la crise sanitaire. Cette reprise a notamment permis aux recettes de l'État et des administrations de rebondir «vigoureusement» de 8,4%, souligne l'Insee, soit 101,8 milliards d'euros, continue le quotidien. La reprise de l'emploi, a notamment entraîné de meilleures rentrées de cotisations, qui ont allégé les comptes de la Sécurité sociale. Sur l'année, les dépenses des administrations publiques (État, collectivités et Sécurité sociale) ont elles augmenté de 4%, soit +57,1 milliards d'euros. Elles représentent ainsi 59,2% du PIB, se maintenant ainsi «au-delà de leur niveau d'avant crise», note l'Insee ».
La bonne surprise de ces chiffres est gâchée par le contexte de crise énergétique qui s’annonce et fausse les prévisions. « La croissance ayant été plus vive que prévu, ces résultats sont un peu meilleurs que ce qu'attendait le gouvernement à l'automne dernier, puisqu'il tablait sur un déficit public de 8,4% et une dette de 114%. Pour cette année, il prévoit à ce stade de ramener le déficit public à 5% du PIB, notamment grâce à une croissance toujours dynamique de 4%. Mais c'était avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et les nouvelles dépenses annoncées pour contrer l'inflation. En 2019, avant la crise sanitaire, la dette s'affichait à 97,6% du PIB et le déficit à 3,1% » termine Le Figaro.