Les chiffres avancés par l’Unedic montre que, niveau chômage, la dégringolade n’est pas sur le point de s’arrêter. Lors du premier trimestre 2014, 42 000 nouveaux inscrits en catégorie A à Pôle emploi ont été comptabilisés. Pour les années 2014 et 2015, les premières prévisions estiment que 162 000 personnes de plus seront au chômage. Cumulés avec les chômeurs en activité réduite, dits de catégories B et C, le chiffres pour ces deux années s’élève à 300 000.
Mis à part l’emploi salarié, qui après une baisse de 23 600 au premier trimestre, devrait augmenter, il est difficile de déceler un chiffre positif dans la publication de l’Unedic. D’autant que l’emploi salarié aura globalement baissé de 27 400 en 2014.
Mis à part l’emploi salarié, qui après une baisse de 23 600 au premier trimestre, devrait augmenter, il est difficile de déceler un chiffre positif dans la publication de l’Unedic. D’autant que l’emploi salarié aura globalement baissé de 27 400 en 2014.
Trou abyssal du régime d’assurance chômage
L’équilibre financier de l’Unedic est sur le point de prendre une tournure très inquiétante. Fin 2014, il devrait atteindre 3,7 milliards d’euros puis 3,6 milliards fin 2015. Conséquence logique de cette impossibilité à résorber ce déficit, la dette de l’organisme d’assurance chômage devrait atteindre 25 milliards fin 2015 puis dépasser 28,5 milliards en 2016.
Ces prévisions ont été calculées après les nouvelles règles d’indemnisation décidées fin mars. Sans ces ajustements le déficit aurait augmenté de 300 millions de plus au second semestre et de 800 millions en 2015.
Beaucoup plus pessimistes que les prévisions du gouvernement, ces chiffres se basent sur un consensus autour des prévisions de croissance qui tablent sur +0,8 en 2014 et +1,3% en 2015. L’incapacité de relancer l’activité économique limite les possibilités d’action sur l’endettement de l’assurance chômage. Seuls les changements de modalités d’indemnisations permettent au gouvernement de limiter la casse. Le quotidien Les Echos note cependant qu’il y aura des effets positifs du pacte de responsabilité sur la création d’emplois « mais à un niveau trop limité pour compenser la hausse de la population active. »
Ces prévisions ont été calculées après les nouvelles règles d’indemnisation décidées fin mars. Sans ces ajustements le déficit aurait augmenté de 300 millions de plus au second semestre et de 800 millions en 2015.
Beaucoup plus pessimistes que les prévisions du gouvernement, ces chiffres se basent sur un consensus autour des prévisions de croissance qui tablent sur +0,8 en 2014 et +1,3% en 2015. L’incapacité de relancer l’activité économique limite les possibilités d’action sur l’endettement de l’assurance chômage. Seuls les changements de modalités d’indemnisations permettent au gouvernement de limiter la casse. Le quotidien Les Echos note cependant qu’il y aura des effets positifs du pacte de responsabilité sur la création d’emplois « mais à un niveau trop limité pour compenser la hausse de la population active. »