Des aspirations fortes malgré un taux de chômage croissant
L'entrée sur le marché du travail n'a jamais, quelle que soit la génération, été chose aisée. Pour autant, elle devient de plus en plus difficile pour les jeunes de moins de 30 ans, qui subissent une double peine : des salaires inférieurs et un taux de chômage qui les frappe durement. En 2022, leur salaire brut mensuel moyen ne s'élevait qu'à 2.181 euros, bien en dessous des 3.159 euros moyens constatés pour l'ensemble des salariés. Cette situation est exacerbée par un taux de chômage des jeunes atteignant 17,4 % en novembre 2023, bien au-dessus de la moyenne européenne de 14,5 %.
Pour autant, malgré ces obstacles, et contrairement aux idées reçues de certains de leurs aînés, les jeunes ne réduisent pas leurs ambitions. L'étude conjointe de l'Apec et du think thank Terra Nova montre en effet que les attentes des jeunes vis-à-vis du travail ne diffèrent pas fondamentalement de celles de leurs aînés, avec la rémunération (55%) en premier, l'intérêt du travail (41%) en second, et l'équilibre vie professionnelle/vie personnelle (34%) qui arrive en troisième position. Ce qui caractérise ces nouvelles générations, c'est leur capacité à envisager de quitter un emploi qui ne répond pas à leurs aspirations, reflétant une quête de sens et de satisfaction au travail accrue par rapport à leurs aînés. Les managers le confirment d'ailleurs de leur côté, pour 93% d'entre eux, que « les jeunes ont un rapport au travail différent de celui de leurs aînés. »
Pour autant, malgré ces obstacles, et contrairement aux idées reçues de certains de leurs aînés, les jeunes ne réduisent pas leurs ambitions. L'étude conjointe de l'Apec et du think thank Terra Nova montre en effet que les attentes des jeunes vis-à-vis du travail ne diffèrent pas fondamentalement de celles de leurs aînés, avec la rémunération (55%) en premier, l'intérêt du travail (41%) en second, et l'équilibre vie professionnelle/vie personnelle (34%) qui arrive en troisième position. Ce qui caractérise ces nouvelles générations, c'est leur capacité à envisager de quitter un emploi qui ne répond pas à leurs aspirations, reflétant une quête de sens et de satisfaction au travail accrue par rapport à leurs aînés. Les managers le confirment d'ailleurs de leur côté, pour 93% d'entre eux, que « les jeunes ont un rapport au travail différent de celui de leurs aînés. »
Une génération prête à s'investir dans le monde du travail
L'étude met en avant la diversité des profils parmi les jeunes travailleurs, révélant une mosaïque d'attitudes et d'engagements envers le travail. Les catégories telles que les « ambitieux » et les « satisfaits » et les « combatifs » majoritairement représentés par des jeunes cadres, concernent 73% des jeunes de moins de 30 ans interrogés par l'étude. A contrario, les « découragés », les « attentistes » et les « distanciés » ne représentent que 27% des sondés. Cette variété témoigne de la diversité des profils, mais aussi du rapport des jeunes avec le travail qui est, comme le souligne l'étude, très majoritairement positif. Il est donc nécessaire de tout mettre en œuvre pour intégrer efficacement les jeunes talents dans le tissu économique.
Les jeunes générations diplômées (21%) sont en effet de plus en plus attirées par les opportunités qui sont proposées à l'international. Autre donnée alarmante : d'après un sondage d'OpnionWay, fait pour Économie Matin, un jeune sur deux âgé de moins de 25 ans, envisage de quitter la France en raison du climat politique et économique. Les employeurs, tout comme les décideurs politiques, doivent considérer ces nuances pour élaborer des environnements de travail qui répondent aux attentes des jeunes. En reconnaissant et en valorisant la diversité de leurs aspirations, les entreprises peuvent transformer ces défis en opportunités, et favoriser ainsi l'émergence d'une force de travail dynamique, engagée, et prête à relever les défis de demain.
Les jeunes générations diplômées (21%) sont en effet de plus en plus attirées par les opportunités qui sont proposées à l'international. Autre donnée alarmante : d'après un sondage d'OpnionWay, fait pour Économie Matin, un jeune sur deux âgé de moins de 25 ans, envisage de quitter la France en raison du climat politique et économique. Les employeurs, tout comme les décideurs politiques, doivent considérer ces nuances pour élaborer des environnements de travail qui répondent aux attentes des jeunes. En reconnaissant et en valorisant la diversité de leurs aspirations, les entreprises peuvent transformer ces défis en opportunités, et favoriser ainsi l'émergence d'une force de travail dynamique, engagée, et prête à relever les défis de demain.