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Emploi : les entreprises pourront encore bénéficier de l’aide à l’embauche




Mardi 2 Janvier 2024


Bonne nouvelle pour les apprentis et les entreprises. En 2024, le gouvernement, sous l'impulsion d'Olivier Dussopt, ministre du Travail, remet sur le devant de la scène l'aide à l'embauche pour les contrats d'apprentissage et de professionnalisation. Une reconduction de cette aide qui vise à faire de l'apprentissage un pilier de l'insertion professionnelle et du développement des compétences en France.



Le ministre du Travail reconduit l'aide à l'embauche pour les contrat d'apprentissage en 2024

« Année après année, le développement de l'alternance fait ses preuves, légitimant plus que jamais l'objectif d'un million d'apprentis par an », a ainsi déclaré le ministre du Travail, Olivier Dussopt, après avoir annoncé la reconduction de l'aide à l'embauche, pour les entreprises qui prennent des apprentis pour l'année 2024. L'aide au recrutement est une aubaine pour les entreprises, en particulier celles de moins de 250 salariés puisque celles-ci peuvent y prétendre sans condition. Le montant de cette prime s'élève à 6.000 euros pour l'embauche d'un apprenti en première année d'un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. Les grandes entreprises peuvent également prétendre à cette aide, à condition de respecter un certain quota de contrats d'alternance - professionnalisation.

Le ministère du Travail, en octobre 2023, révèle un chiffre prometteur : la France comptait 1.017.500 apprentis, un chiffre en progression de 6,2% par rapport à l'année précédente. Rien que depuis le début de l'année 2023, plus de 780.200 contrats d'apprentissage ont été signés selon les chiffres du ministère de l'Emploi, l'objectif d'un million de contrats fixé au gouvernement d'ici à 2027 semble ainsi tout à fait faisable.

Un élan réformateur pour l'apprentissage

En somme, la reconduction de l'aide à l'embauche pour l'apprentissage en 2024 n'est pas seulement une mesure financière. Le gouvernement vise non seulement à renforcer les compétences et l'employabilité des jeunes, mais aussi à répondre aux besoins des entreprises françaises. La réforme de 2018 a été un tournant décisif pour l'apprentissage en France. En libéralisant l'ouverture de centres de formation et en élargissant l'accès à l'apprentissage jusqu'aux 26-29 ans, elle a ouvert de nouvelles perspectives tant pour les apprentis que pour les entreprises. 

Le Sénat a par ailleurs voté, à le 19 décembre 2023, un texte relatif à un Erasmus de l'apprentissage. Une opportunité qui serait proposée aux jeunes apprentis afin de leur permettre d'acquérir des compétences diversifiées tout en renforçant l'attractivité de l'apprentissage à travers l'ensemble pays européens.

Axelle Ker




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