« Marine Le Pen en fera certainement un argument pour assimiler Emmanuel Macron, l'ancien banquier de Rothschild, au candidat de la finance », explique un article en ligne du journal Le Point, qui ajoute : « Lundi, au lendemain des résultats du premier tour où le candidat d'En marche ! est arrivé en tête avec 24 % des voix devant la candidate du Front national à 21,3 %, le CAC 40, l'indice boursier phare de la place parisienne, a bondi de 4,14 %. Et les valeurs bancaires se sont envolées entre plus de 7 et près de 11 %. »
Des investisseurs rassurés
Les investisseurs semblent ainsi « rassurés sur l'avenir de la zone euro, anticipant l'élection d'Emmanuel Macron, même si celle-ci est encore loin d'être acquise. »
Le Point met en lumière le soudain retour des investisseurs sur la dette française, ainsi que « la réduction de l'écart des taux d'intérêt avec la référence européenne, la dette allemande. »
C'est aussi ce qui explique, poursuit l’article, « le spectaculaire saut des banques, elles qui seraient mises à mal par un retour au franc, à cause de l'effondrement de la valeur de la dette française (et probablement des pays du Sud) détenue dans leurs comptes. »
La survie de la zone euro dépend donc « de la capacité de la France et de l'Allemagne à approuver une seconde étape de la construction européenne. »
Gilles Moec, économiste chez Bank of America Merrill Lynch, explique : « Nous pensons que la survie de la zone euro, jusqu'à présent très liée à la politique monétaire de la Banque centrale européenne, dépend de la capacité de la France et de l'Allemagne à approuver une seconde étape de la construction européenne, avec une forme d'union budgétaire. Macron [...] a fait de l'intégration européenne et d'une relation forte avec l'Allemagne le centre de son discours. Nous pensons que c'est une des clés de la réaction des marchés dans les prochains jours. »
Le Point met en lumière le soudain retour des investisseurs sur la dette française, ainsi que « la réduction de l'écart des taux d'intérêt avec la référence européenne, la dette allemande. »
C'est aussi ce qui explique, poursuit l’article, « le spectaculaire saut des banques, elles qui seraient mises à mal par un retour au franc, à cause de l'effondrement de la valeur de la dette française (et probablement des pays du Sud) détenue dans leurs comptes. »
La survie de la zone euro dépend donc « de la capacité de la France et de l'Allemagne à approuver une seconde étape de la construction européenne. »
Gilles Moec, économiste chez Bank of America Merrill Lynch, explique : « Nous pensons que la survie de la zone euro, jusqu'à présent très liée à la politique monétaire de la Banque centrale européenne, dépend de la capacité de la France et de l'Allemagne à approuver une seconde étape de la construction européenne, avec une forme d'union budgétaire. Macron [...] a fait de l'intégration européenne et d'une relation forte avec l'Allemagne le centre de son discours. Nous pensons que c'est une des clés de la réaction des marchés dans les prochains jours. »