Les pays membres de l’OCDE ont encore des efforts à faire en matière d’égalité homme-femme. « Le rapport Agir ensemble pour l'égalité des genres. Quelles priorités ? montre que des avancées ont été obtenues dans certains domaines d'action, notamment au regard du congé de paternité, de la transparence salariale, des possibilités d'emploi flexibles et de l'amélioration de la représentation des femmes aux postes de direction. Néanmoins, des défis de taille doivent encore être relevés : nécessité de renforcer la représentation des filles dans les filières offrant de meilleurs débouchés professionnels, rémunération inférieure des femmes, obstacles à l'entrepreneuriat et au travail indépendant pour les femmes, inégalités entre hommes et femmes au regard des revenus d'activité et de retraite, part disproportionnée des femmes dans les tâches familiales et domestiques non rémunérées, ou sous-représentation des femmes en politique et aux postes de direction dans l'administration », explique l’organisation dans le communiqué qui annonce la sortie du rapport.
Dans la plupart des domaines de l’égalité homme femme, les pays de l’OCDE font mieux que la moyenne mondiale, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas encore de marge de progression affirme le texte. « Même dans les pays qui sont à l'avant-garde des politiques en faveur de l'égalité des genres, les femmes et les filles continuent de se heurter à des obstacles et d'être pénalisées à la maison, sur le marché du travail et dans la vie publique, indique le rapport ».
L’initiative et l’appel sont intéressants malgré le biais consistant à se focaliser sur les statistiques à la recherche d’une égalité parfaite au lieu de relever les moyens efficaces pour lutter contre d’éventuelles discriminations ou injustices : « Aujourd'hui, les filles ont, en moyenne, un niveau d'études supérieur à celui des garçons, mais elles restent sous-représentées dans les filières qui offrent les meilleurs débouchés professionnels, comme les sciences, les technologies, l'ingénierie et les mathématiques (STIM). Ainsi, seul un nouvel étudiant sur cinq dans les filières TIC de l'enseignement supérieur était une femme en moyenne dans les pays de l'OCDE (données de 2020). »