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En 2020, la zone euro devrait voir son PIB chuter de 8,7%. La Banque centrale européenne a fait un point de situation sur la situation économique. Pour la BCE, 2021 et 2022 devrait enregistrer des rebonds de croissance de respectivement 2021 et 2022. « La Banque centrale européenne s'attend à une lourde récession provoquée par la crise sanitaire en zone euro cette année, suivie d'un rebond plus progressif, tandis que l'inflation restera loin de son objectif au moins jusqu'en 2022. La région monétaire subit "une chute brutale de l'activité économique, du fait de la pandémie de coronavirus et des mesures prises pour la contenir", a résumé la présidente de l'institution Christine Lagarde lors d'une conférence de presse » rapporte La Tribune.fr.
Mais ce qu’il faut surtout retenir de l’analyse de la BCE, c’est que beaucoup d’éléments restent encore très incertains. C’est Christine Lagarde qui a souligné cet aspect en annonçant les prévisions tout en précisant que la situation était surtout d’une « incertitude exceptionnelle ».
« Pour elle, tant la contraction que la reprise "dépendront de la durée et de l'efficacité" des mesures de confinement, des politiques de relance et de soutien de l'emploi, ainsi que de "l'impact durable" de la pandémie de coronavirus sur la demande. Ces projections macroéconomiques sont celles du scénario "de base" de la BCE, dont les économistes ont préparé deux trajectoires "alternatives". Les trois séries de chiffres seront publiées dans un communiqué distinct jeudi » note le magazine économique.
Et comme pour se prémunir des mauvaises surprises à venir, Christine Lagarde a ajouté que les chiffres, qui devront donc être ajustés en fonction de l’évolution de la situation, le seront plus probablement vers le pire que vers le meilleur. « La BCE a également fortement abaissé jeudi ses prévisions d'inflation en zone euro pour les années 2020, 2021 et 2022. L'inflation est attendue à 0,3% en 2020, 0,8% en 2021 et 1,3% en 2022, contre respectivement 1,1%, 1,4% et 1,6% lors de ses précédentes prévisions en mars dernier. Ces scores s'éloignent toujours plus de l'objectif de la BCE d'une inflation "proche mais inférieure à 2%" dans la zone euro » lit-on plus loin.
Mais ce qu’il faut surtout retenir de l’analyse de la BCE, c’est que beaucoup d’éléments restent encore très incertains. C’est Christine Lagarde qui a souligné cet aspect en annonçant les prévisions tout en précisant que la situation était surtout d’une « incertitude exceptionnelle ».
« Pour elle, tant la contraction que la reprise "dépendront de la durée et de l'efficacité" des mesures de confinement, des politiques de relance et de soutien de l'emploi, ainsi que de "l'impact durable" de la pandémie de coronavirus sur la demande. Ces projections macroéconomiques sont celles du scénario "de base" de la BCE, dont les économistes ont préparé deux trajectoires "alternatives". Les trois séries de chiffres seront publiées dans un communiqué distinct jeudi » note le magazine économique.
Et comme pour se prémunir des mauvaises surprises à venir, Christine Lagarde a ajouté que les chiffres, qui devront donc être ajustés en fonction de l’évolution de la situation, le seront plus probablement vers le pire que vers le meilleur. « La BCE a également fortement abaissé jeudi ses prévisions d'inflation en zone euro pour les années 2020, 2021 et 2022. L'inflation est attendue à 0,3% en 2020, 0,8% en 2021 et 1,3% en 2022, contre respectivement 1,1%, 1,4% et 1,6% lors de ses précédentes prévisions en mars dernier. Ces scores s'éloignent toujours plus de l'objectif de la BCE d'une inflation "proche mais inférieure à 2%" dans la zone euro » lit-on plus loin.
