Moscou annonçait l’apocalypse pour cet hiver. Il n’en a rien été, et notamment grâce aux nombreux appels à la limiter la consommation qui semblent avoir été entendus. « D'après RTE, le pays a échappé à12 signaux ecoWatt rouge cet hiver et a su montrer sa résilience en passant certains pics de consommation malgré la tension » raconte BFMTV.
Entre la guerre en Ukraine et l’indisponibilité d’une grande partie du parc nucléaire français, l’hiver 2022-2023 aurait normalement dû être marqué par des alertes et des coupures. Normalement, car la RTE se basait sur les niveaux de consommations habituels en prédisant jusqu’à 28 alertes Ecowatt. « Finalement, la disponibilité effective du parc nucléaire a été conforme à la prévision centrale de RTE, l'interconnexion des pays européens, aussi bien en électricité qu'en gaz, a fonctionné de manière fluide, sans restriction des échanges et malgré des prix du gaz particulièrement élevés. Par ailleurs, la consommation d'électricité a diminué de manière inédite durant la période tandis que l'hiver a été relativement doux malgré quelques périodes de froid marquées », rapporte la chaine d’infos.
L’addition de ces raisons explique l’hiver relativement paisible, excepté une augmentation importante des prix. Et c’est d’ailleurs cette augmentation des prix qui a vraisemblablement eu le plus d’impact sur la consommation. « RTE note que la diminution de la consommation concerne tous les types de consommation avec une intensité variable selon les périodes. En semaine chaude, l'effet de l'industrie a plutôt été stable au cours de l'automne et de l'hiver. Il n'est pas sensible aux variations météo et est plus marqué sur quelques grands sites de la grande industrie que sur la petite. L'effet sur le tertiaire et le résidentiel est plus marqué lors des périodes froides avec une consommation dans ces secteurs plus sensible à la météo et un chauffage qui représente le levier principal de réduction de consommation activé. Une réaction cohérente avec les mesures du plan sobriété » ajoute BFMTV.
Lire ici en intégralité l’analyse de BFMTV
Entre la guerre en Ukraine et l’indisponibilité d’une grande partie du parc nucléaire français, l’hiver 2022-2023 aurait normalement dû être marqué par des alertes et des coupures. Normalement, car la RTE se basait sur les niveaux de consommations habituels en prédisant jusqu’à 28 alertes Ecowatt. « Finalement, la disponibilité effective du parc nucléaire a été conforme à la prévision centrale de RTE, l'interconnexion des pays européens, aussi bien en électricité qu'en gaz, a fonctionné de manière fluide, sans restriction des échanges et malgré des prix du gaz particulièrement élevés. Par ailleurs, la consommation d'électricité a diminué de manière inédite durant la période tandis que l'hiver a été relativement doux malgré quelques périodes de froid marquées », rapporte la chaine d’infos.
L’addition de ces raisons explique l’hiver relativement paisible, excepté une augmentation importante des prix. Et c’est d’ailleurs cette augmentation des prix qui a vraisemblablement eu le plus d’impact sur la consommation. « RTE note que la diminution de la consommation concerne tous les types de consommation avec une intensité variable selon les périodes. En semaine chaude, l'effet de l'industrie a plutôt été stable au cours de l'automne et de l'hiver. Il n'est pas sensible aux variations météo et est plus marqué sur quelques grands sites de la grande industrie que sur la petite. L'effet sur le tertiaire et le résidentiel est plus marqué lors des périodes froides avec une consommation dans ces secteurs plus sensible à la météo et un chauffage qui représente le levier principal de réduction de consommation activé. Une réaction cohérente avec les mesures du plan sobriété » ajoute BFMTV.
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