Monoprix devant la justice pour discrimination
Il faut revenir en 2018 pour connaître l'origine de cette affaire. Au mois de septembre de cette année-là, Arthur Aumoite et son chien-guide, Loya, se voient refuser l'accès à un Monoprix de Marseille. Le gérant du magasin invoque des raisons d'hygiène pour justifier cette exclusion, malgré les documents légaux présentés par Aumoite. La scène, capturée en vidéo, montre le vigile expulsant violemment Arthur du magasin en lui arrachant des mains son chien. Cette vidéo, devenue virale, a provoqué une l'indignation des internautes.
Monoprix a présenté ses excuses à plusieurs reprises : « Monoprix condamne fermement les faits qui se sont déroulés à Marseille et vous présente ses excuses. Engagées depuis plusieurs années dans la lutte contre les discriminations, nos équipes sont formées à l’accueil de tous les publics et ont été sensibilisées à nouveau », a déclaré l’enseigne. Mais pour Arthur Aumoite, ces excuses ne sont pas suffisantes. Ce dernier à porté plainte contre l'enseigne de supermarché qui comparait ce vendredi 5 juillet devant le tribunal.
Monoprix a présenté ses excuses à plusieurs reprises : « Monoprix condamne fermement les faits qui se sont déroulés à Marseille et vous présente ses excuses. Engagées depuis plusieurs années dans la lutte contre les discriminations, nos équipes sont formées à l’accueil de tous les publics et ont été sensibilisées à nouveau », a déclaré l’enseigne. Mais pour Arthur Aumoite, ces excuses ne sont pas suffisantes. Ce dernier à porté plainte contre l'enseigne de supermarché qui comparait ce vendredi 5 juillet devant le tribunal.
Une jurisprudence qui pourrait évoluer
Après l'incident, Monoprix a licencié le directeur du magasin pour faute grave. La loi de 1987 est claire : tous les lieux publics doivent autoriser l'accès aux chiens-guides. Les violations de cette loi entraînent généralement des amendes, ce qui est jugé insuffisant par beaucoup. « Nous voulons faire condamner Monoprix sur le plan délictuel, on est un cran au-dessus. Ce n’est parce que cette loi de 1987 sur les chiens-guide existe qu’il ne faut pas aller regarder le volet de la discrimination, qui est passible en l'espèce de cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende », a expliqué l’avocat d’Arthur Aumoite.
Selon les associations, environ 200 cas de refus d'accès pour les chiens-guides sont signalés chaque année en France. Malgré les sanctions financières, ces incidents persistent. Arthur Aumoite et les associations espèrent que ce procès établira une évolution de la jurisprudence actuelle afin de garantir les droits des personnes handicapées.
Selon les associations, environ 200 cas de refus d'accès pour les chiens-guides sont signalés chaque année en France. Malgré les sanctions financières, ces incidents persistent. Arthur Aumoite et les associations espèrent que ce procès établira une évolution de la jurisprudence actuelle afin de garantir les droits des personnes handicapées.