La précarité ne cesse d'augmenter chez les seniors
La pauvreté chez les seniors en France ne cesse de croitre à mesure que le temps passe. Selon le rapport annuel de 2024 des Petits Frères des Pauvres : deux millions de personnes âgées vivent sous le seuil de pauvreté, soit 10,6 % des personnes âgées de 65 à 74 ans et 11,4 % des seniors de 75 ans et plus. Ces chiffres révèlent une hausse inquiétante par rapport aux années précédentes, notamment +3,2 points pour les 65-74 ans et +5,4 points pour les 75 ans et plus, et ce, en l'espace de 5 ans seulement.
Le phénomène touche particulièrement les femmes, qui représentent 62 % des personnes âgées vivant sous le seuil de pauvreté qui est fixé à 1 216 euros mensuels. Comme le souligne Yann Lasnier, délégué général des Petits Frères des Pauvres : « Le sentiment de solitude et d’abandon peut empêcher les seniors de demander de l’aide à leurs proches et aux institutions » . Cette situation se traduit par un isolement de plus en plus croissant, surtout pour les seniors vivant seuls ou en milieu rural.
Le phénomène touche particulièrement les femmes, qui représentent 62 % des personnes âgées vivant sous le seuil de pauvreté qui est fixé à 1 216 euros mensuels. Comme le souligne Yann Lasnier, délégué général des Petits Frères des Pauvres : « Le sentiment de solitude et d’abandon peut empêcher les seniors de demander de l’aide à leurs proches et aux institutions » . Cette situation se traduit par un isolement de plus en plus croissant, surtout pour les seniors vivant seuls ou en milieu rural.
Des difficultés pour se faire aider
Le rapport des Petits Frères de Pauvres révèlent également la réalité de ces personnes âgées : 69 % d'entre elles renoncent quotidiennement à des choses essentielles comme se chauffer, manger correctement ou participer à des activités sociales par manque de moyens. D'autre part, 41 % d’entre elles ne partent jamais en vacances, et 50 % ne mettent plus les pieds dans un restaurant.
Pour beaucoup, ces renoncements aggravent leur solitude. Les dispositifs d’aide existants ne suffisent pas. Le minimum vieillesse étant en effet fixé à 1 012 euros par mois, celui-ci est inférieur au seuil de pauvreté qui est établi à 1 216 euros. Les démarches administratives sont également un frein : 73 % des seniors ont du mal à accéder aux aides dématérialisées, ce qui les laisse souvent sans soutien, et encore plus isolés. Comme le révèle en effet le rapport des Petits Frères des Pauvres : un senior sur deux ne bénéficie d'aucune aide financière ni morale, et seuls 30% d'entre eux souhaitent être accompagnés, par pudeur / honte de leur situation.
Pour beaucoup, ces renoncements aggravent leur solitude. Les dispositifs d’aide existants ne suffisent pas. Le minimum vieillesse étant en effet fixé à 1 012 euros par mois, celui-ci est inférieur au seuil de pauvreté qui est établi à 1 216 euros. Les démarches administratives sont également un frein : 73 % des seniors ont du mal à accéder aux aides dématérialisées, ce qui les laisse souvent sans soutien, et encore plus isolés. Comme le révèle en effet le rapport des Petits Frères des Pauvres : un senior sur deux ne bénéficie d'aucune aide financière ni morale, et seuls 30% d'entre eux souhaitent être accompagnés, par pudeur / honte de leur situation.