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Dette publique : inquiétudes autour de la note de la France




Vendredi 2 Juin 2023


Avec un déficit français qui a grimpé ces dernières années, la baisse de la note de la France par Fitch et l’appréciation de Standard and Poor’s à venir suscitent des inquiétudes sur le coût de la dette.



Creative Commons - Pixabay
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Est-ce que le coût de la dette de la France va augmenter ? Cette question et inquiétude sérieuse du pays s’explique par le fait que les agence de notation ont changé leur regard sur notre pays en observant une augmentation de notre déficit depuis le Covid. Après une baisse de la note de la France à AA- fin avril par Fitch, c’est à Standard and Poor’s de se prononcer le 2 juin. 
 
Les raisons de ce déclassement sont connues : « Avec un taux de 109,6 % du niveau du PIB attendu fin 2023, la France détient en outre l'endettement le plus élevé des pays de cette catégorie, alors que les standards européens préconisent un endettement maximum de 60% du PIB.  L'agence évoquait aussi une "impasse politique" liée à la réforme des retraites, de nature à compliquer la tâche du gouvernement dans sa volonté de sérieux budgétaire. Elle estimait qu'une situation de blocage autour de ce projet pouvait "créer des pressions en faveur d'une politique budgétaire plus expansionniste ou d'un renversement des réformes précédentes". A l'épreuve des chiffres, la France paraissait donc mieux notée qu'elle ne le méritait, concluait Fitch dans sa décision », explique France Info.
 
La chaine publique d’info a publié un long article qui s’interroge sur la note de la France et sur les arguments qui poussent à faire reculer le pays, malgré des institutions fortes et un risque limité pour les investisseurs : « L'agence de notation européenne Scope a tenu le même raisonnement, dans son appréciation, fin avril. Tout en abaissant sa perspective sur la France de "stable" à "négative", elle rapporte que l'examen quantitatif de l'économie française avait abouti à la note "A+", mais que l'examen qualitatif, prenant en compte les spécificités de l'économie du pays, l'avait fait remonter de deux crans, à "AA". »
 
Lire ici en intégralité l’article de « France info »

Joseph Martin




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