Tous les syndicats n’étaient pas sur la même longueur d’onde à propos de la journée de mobilisation contre « l’austérité » portée par la CGT, FO, FSU et Solidaires. Sans que l’on sache précisément le but de ce rassemblement, ces derniers ont décidé de lancer un appel à manifester et faire grève pour se « se faire entendre du gouvernement. »
« Les syndicats contestataires défileront en l'absence des réformistes - CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa - partisans de la négociation. Si FO prépare activement la grève interprofessionnelle, votée lors de son dernier congrès, la CGT, elle, mise surtout sur la manifestation parisienne qui partira à 13 heures de la Place d'Italie en direction des Invalides, alors que soixante-cinq défilés sont également programmés en région » explique Le Monde.
« Les syndicats contestataires défileront en l'absence des réformistes - CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa - partisans de la négociation. Si FO prépare activement la grève interprofessionnelle, votée lors de son dernier congrès, la CGT, elle, mise surtout sur la manifestation parisienne qui partira à 13 heures de la Place d'Italie en direction des Invalides, alors que soixante-cinq défilés sont également programmés en région » explique Le Monde.
Succès mitigé
D’après la CGT près de 300 000 personnes ont participé à ce qui voulait être une démonstration de force. A Paris, les syndicats ont affirmé avoir été près de 200 000 alors qu’ailleurs en France les mobilisations ont été réduites « Parmi les cortèges les plus fournis, Marseille (7000 selon la police), Bordeaux (10.000 manifestants selon la CGT, 4700 selon la police), Lyon (7000 selon les organisateurs, 4200 selon la police), Toulouse (8000 selon les organisateurs, 4000 selon la police), Nantes (3000 selon la police), Rouen (5000 selon les organisateurs, 2800 selon la police) ou Périgueux (2000 selon la préfecture), les manifestants arboraient des banderoles aux slogans comme «Ensemble contre les victimes de l'austérité, non à la régression sociale » rapporte Le Figaro.
Sans motif précis, la mobilisation visait à souligner le mécontentement général. La loi Macron, la révision du contrat de travail repoussée en dernière minute et le projet de loi sur le dialogue social. Avec la défaite des départementales, les syndicats espèrent pouvoir mettre la pression sur le gouvernement.
Sans motif précis, la mobilisation visait à souligner le mécontentement général. La loi Macron, la révision du contrat de travail repoussée en dernière minute et le projet de loi sur le dialogue social. Avec la défaite des départementales, les syndicats espèrent pouvoir mettre la pression sur le gouvernement.