Aujourd'hui, près d'un quart des 18-24 ans affirment avoir envie de créer leur entreprise. L'envie est là, mais les résultats semblent tarder puisqu'ils sont seulement 3% à franchir le pas.
Qu'est-ce qui décourage aujourd'hui les très jeunes créateurs d'entreprise et comment y remédier ? Peu de jeunes entreprises innovent sur leur marché. Les jeunes gens voyagent, s'informent et souvent, importent les idées qu’ils trouvent à l'étranger. La création d'entreprise ne passe pas uniquement par une "révolution" mais par de nouvelles combinaisons, des améliorations, de nouveaux services et surtout par l'observation de ce qui ne fonctionne mal ou de ce qui n’existe pas déjà.
Il n’y a donc aucune raison d’attendre d’avoir une « idée de génie », même si le jeune entrepreneur doit pour autant communiquer le plus vite possible autour de son projet afin d'anticiper les difficultés qu’il rencontrera.Car l'idée compte moins que sa mise en œuvre concrète et intelligente. Pour savoir si un concept est prometteur, il n'y a pas d'autre moyen que le mettre à l'épreuve.
Plusieurs salons dédiés aux entrepreneurs sont organisés pour les PME et les TPE. Par ailleurs, plusieurs centaines d'organisateurs se mobilisent annuellement en novembre pour la semaine «Global entrepreneurship week». Les jeunes entrepreneurs des 20 pays les plus puissants du monde se regroupent aussi en Australie pendant 4 jours dans le cadre du G20 YEA (Young Entrepreneurs’ Alliance). Depuis la crise de 2008, 400 entrepreneurs sont sélectionnés pour émettre une liste de recommandations aux chefs d’Etat avec pour objectif de relancer la croissance et l’emploi.