Le casse-tête est tel qu’on ne peut que conseiller l’évitement. Aux entreprises qui sont parvenues à travailler à distance et ont mis en place une organisation efficace, il est vivement conseillé de garder le même rythme. Entre les travailleurs qui n’auront pas de solution de garde ou de scolarisation pour leurs enfants, ceux qui craignent les transports publics et ceux dont les bureaux ne sont pas adaptés aux distanciations sociales, quasiment tout le monde est concerné.
Plus le ministère du Travail et le gouvernement détailles les règles à respecter pour la reprise, plus il semble qu’elles ne sont pas respectables. Le protocole de déconfinement est mélange conseils et obligations dans un savant charabia dont seules les administrations ont le secret. « Dans le détail, le protocole rappelle avant tout le «socle du déconfinement», qui comprend les mesures barrières désormais bien connues pour lutter contre le virus : tousser ou éternuer dans son coude, éviter de se toucher le visage, se laver les mains régulièrement, respecter la distanciation sociale, rester chez soi en cas de symptômes, désinfecter les surfaces et objets manipulés, aérer les locaux… Autant d’indications répétées à maintes reprises depuis deux mois » rapporte Le Figaro .
Chaque consigne a des conséquences beaucoup plus larges que ce que les auteurs du texte ne semblent pas concevoir. En imposant un mètre de distance et 4 m2 par personne par exemple, la plupart des bureaux, ne devraient pas rouvrir. Sauf à imaginer des ascenseurs pris un à un et désinfecté entre chaque passage, des escaliers au compte-goutte et sans double-sens. Bref des situations impossibles ou qui nécessiteraient du génie de logistique, soit un travail à temps plein.
C’est tout le paradoxe de la situation. En affirmant que la crise n’est pas terminée mais qu’il faut recommencer à travailler sans prendre de risque, le gouvernement tend les bâtons pour se faire battre. Focalisé sur le fait de ne pas être pris en faute en cas d’évolution imprévue de l’épidémie, le plan tente de ménager la chèvre et le chou. A l’image des décisions prises depuis le début de la crise, l’approche politique de l’épidémie qui consiste à placer le risque zéro en haut des priorités annonce systématiquement l’échec de chaque décision stratégique.
Plus le ministère du Travail et le gouvernement détailles les règles à respecter pour la reprise, plus il semble qu’elles ne sont pas respectables. Le protocole de déconfinement est mélange conseils et obligations dans un savant charabia dont seules les administrations ont le secret. « Dans le détail, le protocole rappelle avant tout le «socle du déconfinement», qui comprend les mesures barrières désormais bien connues pour lutter contre le virus : tousser ou éternuer dans son coude, éviter de se toucher le visage, se laver les mains régulièrement, respecter la distanciation sociale, rester chez soi en cas de symptômes, désinfecter les surfaces et objets manipulés, aérer les locaux… Autant d’indications répétées à maintes reprises depuis deux mois » rapporte Le Figaro .
Chaque consigne a des conséquences beaucoup plus larges que ce que les auteurs du texte ne semblent pas concevoir. En imposant un mètre de distance et 4 m2 par personne par exemple, la plupart des bureaux, ne devraient pas rouvrir. Sauf à imaginer des ascenseurs pris un à un et désinfecté entre chaque passage, des escaliers au compte-goutte et sans double-sens. Bref des situations impossibles ou qui nécessiteraient du génie de logistique, soit un travail à temps plein.
C’est tout le paradoxe de la situation. En affirmant que la crise n’est pas terminée mais qu’il faut recommencer à travailler sans prendre de risque, le gouvernement tend les bâtons pour se faire battre. Focalisé sur le fait de ne pas être pris en faute en cas d’évolution imprévue de l’épidémie, le plan tente de ménager la chèvre et le chou. A l’image des décisions prises depuis le début de la crise, l’approche politique de l’épidémie qui consiste à placer le risque zéro en haut des priorités annonce systématiquement l’échec de chaque décision stratégique.