D’ici le printemps prochain, l’étendue des dégâts sera peut-être plus facile à évaluer. En attendant, les entreprises font le dos rond. C’est ce que l’on retient de l’analyse des dirigeants de l’association nationale des DRH (ANDRH). La structure estime que près de trois DRH sur quatre travaillent sur les conséquences sociales de la crise actuelle. Interrogée par Le Monde , un porte-parole de l’association estime que le « pic social » sera « aux alentours de mars-avril ».
« Près d’un salarié sur deux (48 %) déclare que la première vague de la crise a amplifié leur niveau de stress, indique le baromètre de l’Observatoire Cegos « Climat social », publié mardi 17 novembre. L’heure est à « la résilience », selon cette enquête réalisée auprès de 1 520 personnes interrogées dans des entreprises privées et publiques de plus de 100 salariés (1 000 salariés, 300 managers, 220 DRH). « Dans les périodes compliquées, le stress est la contrepartie d’un fort investissement, mais il vient aussi du risque sanitaire et du confinement », explique Catherine Lainé, directrice projets, spécialiste des enjeux management chez Cegos » appuie le quotidien.
La tension se vérifie par la progression record des maladies professionnelles. « Il affecte plus les femmes (53 %) que les hommes (41 %) et a des conséquences sur la santé. Selon les dernières données du mutualiste Malakoff-Humanis, 30 % des dirigeants s’attendent à en voir les conséquences sur l’absentéisme. Les arrêts maladie pour dépression, anxiété ou burn-out sont passés de 9 % début 2020 à 14 % pendant le confinement, puis à 18 % depuis le déconfinement, indique le baromètre sur l’absentéisme » lit-on plus loin.
Plus largement, le rapport au travail a été très particulier durant cette année 2020. Pour les télétravailleurs, la pression a été importante et la séparation entre vie personnelle et professionnelle a été un défi. De quoi participer encore plus à l’impression d’un climat social tendu.
« Près d’un salarié sur deux (48 %) déclare que la première vague de la crise a amplifié leur niveau de stress, indique le baromètre de l’Observatoire Cegos « Climat social », publié mardi 17 novembre. L’heure est à « la résilience », selon cette enquête réalisée auprès de 1 520 personnes interrogées dans des entreprises privées et publiques de plus de 100 salariés (1 000 salariés, 300 managers, 220 DRH). « Dans les périodes compliquées, le stress est la contrepartie d’un fort investissement, mais il vient aussi du risque sanitaire et du confinement », explique Catherine Lainé, directrice projets, spécialiste des enjeux management chez Cegos » appuie le quotidien.
La tension se vérifie par la progression record des maladies professionnelles. « Il affecte plus les femmes (53 %) que les hommes (41 %) et a des conséquences sur la santé. Selon les dernières données du mutualiste Malakoff-Humanis, 30 % des dirigeants s’attendent à en voir les conséquences sur l’absentéisme. Les arrêts maladie pour dépression, anxiété ou burn-out sont passés de 9 % début 2020 à 14 % pendant le confinement, puis à 18 % depuis le déconfinement, indique le baromètre sur l’absentéisme » lit-on plus loin.
Plus largement, le rapport au travail a été très particulier durant cette année 2020. Pour les télétravailleurs, la pression a été importante et la séparation entre vie personnelle et professionnelle a été un défi. De quoi participer encore plus à l’impression d’un climat social tendu.