Quand Danone est entrée au capital de Michel et Augustin, le groupe alimentaire avait annoncé qu’il comptait monter progressivement au capital. C’est désormais chose faite. « Le géant de l'agroalimentaire détient désormais 95 % des parts des autoproclamés « trublions du goût », a annoncé mercredi Augustin Paluel-Marmont, cofondateur de l'entreprise. Danone avait jusqu'à présent une participation de 40 %. Le montant de la montée au capital n'a pas été dévoilé. Le géant mondial des produits laitiers ne prend personne par surprise. Dès 2016, il avait racheté, via le fonds Danone Manifesto, les parts détenues par Artémis - le holding de la famille Pinault - et promis de monter au capital de l'entreprise façon progressive » expliquent Les Echos .
Interrogé par BFM Business, l’un des deux fondateurs, Augustin Paluel-Marmont a assuré que la patte artisanale ne sera conservée. « On reste indépendant quant à la façon de vivre notre aventure. C'est le soutien d'un actionnaire qui nous assure la pérennité. On est sur un marché très compliqué. Il nous assure une certaine indépendance de gestion », a déclaré Augustin Paluel-Marmont.
Ce dernier a lancé la marque avec Michel de Rovira en 2004. Le succès n’a pas tardé à arriver. « Mais les produits et la stratégie de communication de la PME n'ont pas manqué de donner des idées à leurs concurrents, qui sont partis à sa poursuite sur le segment des desserts gourmands. En 2017, la PME parisienne La petite Fabrique a ainsi évincé Michel et Augustin des rayons de chez Monoprix, qui détenait le marché depuis dix ans. Un coup dur. L'épicerie sucré est devenue un marché très compliqué et concurrentiel, la mousse au chocolat et le yaourt à boire se portant mieux » nuance le quotidien économique.
Avec 50 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 85% en France, Suisse et Belgique, le développement international est la priorité. A ce titre, l’appui de Danone sera précieux.
Interrogé par BFM Business, l’un des deux fondateurs, Augustin Paluel-Marmont a assuré que la patte artisanale ne sera conservée. « On reste indépendant quant à la façon de vivre notre aventure. C'est le soutien d'un actionnaire qui nous assure la pérennité. On est sur un marché très compliqué. Il nous assure une certaine indépendance de gestion », a déclaré Augustin Paluel-Marmont.
Ce dernier a lancé la marque avec Michel de Rovira en 2004. Le succès n’a pas tardé à arriver. « Mais les produits et la stratégie de communication de la PME n'ont pas manqué de donner des idées à leurs concurrents, qui sont partis à sa poursuite sur le segment des desserts gourmands. En 2017, la PME parisienne La petite Fabrique a ainsi évincé Michel et Augustin des rayons de chez Monoprix, qui détenait le marché depuis dix ans. Un coup dur. L'épicerie sucré est devenue un marché très compliqué et concurrentiel, la mousse au chocolat et le yaourt à boire se portant mieux » nuance le quotidien économique.
Avec 50 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 85% en France, Suisse et Belgique, le développement international est la priorité. A ce titre, l’appui de Danone sera précieux.