Les observateurs ont reconnu qu’ils ne s’attendaient pas à une si mauvaise nouvelle pour la croissance du PIB français au deuxième trimestre. 0% de progression sur les trois mois, soit une stagnation du produit intérieur brut. Après un premier trimestre à plus de 0,6% de croissance c’est une série de mauvaises nouvelles qui ont amené cette situation.
La consommation des ménages a beaucoup déçu après un premier trimestre de vente de billets pour l’Euro de football. « Les mouvements sociaux du printemps peuvent aussi expliquer le recul de la production, notamment dans les raffineries. Quant à l’investissement des entreprises, qui pouvait jusqu’ici laisser espérer une accélération de la reprise, il s’est aussi replié (– 0,2 %) au deuxième trimestre. Là encore, l’Insee avait anticipé une pause après trois trimestres de forte hausse. Mais pas dans ces proportions » décrypte le journal Le Monde. Enfin, en plus de la consommation et de la production, les exportations aussi ont stagné.
La consommation des ménages a beaucoup déçu après un premier trimestre de vente de billets pour l’Euro de football. « Les mouvements sociaux du printemps peuvent aussi expliquer le recul de la production, notamment dans les raffineries. Quant à l’investissement des entreprises, qui pouvait jusqu’ici laisser espérer une accélération de la reprise, il s’est aussi replié (– 0,2 %) au deuxième trimestre. Là encore, l’Insee avait anticipé une pause après trois trimestres de forte hausse. Mais pas dans ces proportions » décrypte le journal Le Monde. Enfin, en plus de la consommation et de la production, les exportations aussi ont stagné.
Le gouvernement nie
« Au-delà des à-coups d’un trimestre à l’autre, l’économie française reste sur une dynamique de reprise qui ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5 % en 2016. Cette dynamique ressort également des enquêtes de conjoncture puisque la confiance des chefs d’entreprise comme des ménages se maintient à un niveau favorable, cohérent avec la reprise à l’œuvre depuis plus d’un an », a affirmé Michel Sapin, le ministre des finances, dernier optimisme.
Une prévision que les observateurs ont du mal à croire puisque les anticipations pour les deux prochains trimestres, à +0,3% et +0,4%, amèneraient à un total de 1,3%, sans que l’on soit à l’abris d’une autre mauvaise surprise dans un environnement difficile à analyser, explique Le Monde, « Le Brexit, d’abord, pourrait amputer la croissance française de 0,1 point au second semestre, selon l’Insee. La récurrence des attentats, ensuite, confronte les économistes à un cas inédit.
Une prévision que les observateurs ont du mal à croire puisque les anticipations pour les deux prochains trimestres, à +0,3% et +0,4%, amèneraient à un total de 1,3%, sans que l’on soit à l’abris d’une autre mauvaise surprise dans un environnement difficile à analyser, explique Le Monde, « Le Brexit, d’abord, pourrait amputer la croissance française de 0,1 point au second semestre, selon l’Insee. La récurrence des attentats, ensuite, confronte les économistes à un cas inédit.