Une révision à la baisse alarmante
Selon le rapport de l’OCDE, la révision de sa croissance s'explique en partie par les efforts d'assainissement budgétaire prévus en France entre 2025 et 2026. Ces mesures, nécessaires pour réduire le déficit public, pourraient cependant ralentir l’investissement privé et résidentiel. L’assouplissement des politiques monétaires, bien qu’attendu, pourrait s’avérer insuffisant pour compenser cet impact.
Cependant, la France n'est pas la seule à traverser une période morose. L’Allemagne, également touchée, voit sa croissance prévue chuter à 0,7 %. Malgré ces ajustements négatifs pour les grandes économies européennes, la croissance mondiale devrait atteindre 3,3 %, soutenue par le dynamisme américain.
Cependant, la France n'est pas la seule à traverser une période morose. L’Allemagne, également touchée, voit sa croissance prévue chuter à 0,7 %. Malgré ces ajustements négatifs pour les grandes économies européennes, la croissance mondiale devrait atteindre 3,3 %, soutenue par le dynamisme américain.
Une conjoncture délicate mais des opportunités à saisir
Parmi les principaux risques identifiés figurent le protectionnisme croissant et l’instabilité des prix de l’énergie. Le rapport met également en garde contre les effets économiques de tensions géopolitiques, notamment à deux mois de la possible réinvestiture de Donald Trump. En outre, l’incertitude politique interne en France, exacerbée par des crises gouvernementales potentielles, risque de peser sur la confiance des investisseurs.
Malgré ce tableau préoccupant, des signaux positifs existent. En 2024, les Jeux olympiques ont dopé temporairement la consommation intérieure, ce qui pourrait amorcer une reprise de la demande intérieure dès 2025. L’OCDE anticipe également une désinflation progressive, renforçant le pouvoir d’achat des ménages et stimulant les dépenses de consommation.
Malgré ce tableau préoccupant, des signaux positifs existent. En 2024, les Jeux olympiques ont dopé temporairement la consommation intérieure, ce qui pourrait amorcer une reprise de la demande intérieure dès 2025. L’OCDE anticipe également une désinflation progressive, renforçant le pouvoir d’achat des ménages et stimulant les dépenses de consommation.