Pour remplumer l’économie, les banques centrales du monde entier sont d’accord sur un point : il faut des taux d’intérêt bas. Or avant la crise économique du confinement planétaire, les taux étaient déjà historiquement bas. « Les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas et ils ne sont pas prêts de remonter. Le monde est entré dans la pandémie alors que les taux étaient historiquement bas depuis la crise de 2008. Pour permettre aux Etats de se financer pendant cette crise, les banques centrales sont allées encore plus loin, s’enfonçant un peu plus dans cette nouvelle ère monétaire où l’argent est quasi gratuit » commente Le Monde.
Cette situation est avantageuse pour tous les acteurs économiques et les ménages. « Pour l’économie mondiale, les conséquences sont majeures. L’action des banques centrales, qui permet de garder les taux à zéro, est le principal phénomène qui va influencer tous les autres. C’est vrai pour les ménages qui achètent un logement et qui vont pouvoir emprunter toujours moins cher. C’est vrai aussi pour les ménages les plus riches, détenteurs d’actifs, qui vont s’enrichir, accentuant les inégalités entre les classes sociales mais aussi entre les générations. Inversement, l’épargne bancaire ne rapporte plus rien et le Livret A est, aujourd’hui, presque sans intérêt. Mais c’est surtout vrai pour les États, qui vont pouvoir emprunter comme jamais » appuie le journal.
Pour éviter que la récession économique couplée aux dépenses publiques records ne creusent encore plus les déficits publics, le poids des intérêts est ainsi à son minimum. En Europe par exemple, la banque centrale va racheter pour 1 500 milliards d’euros de dettes pour soutenir les financements des États.
A l’échelle des ménages et des entreprises, emprunter est une bonne idée dans les mois qui viennent. Car même si les banques centrales annoncent que ces taux sont temporaires, ils seront actifs tant que les enjeux économiques auront changé. Et ce n’est vraiment pas pour tout de suite.
Cette situation est avantageuse pour tous les acteurs économiques et les ménages. « Pour l’économie mondiale, les conséquences sont majeures. L’action des banques centrales, qui permet de garder les taux à zéro, est le principal phénomène qui va influencer tous les autres. C’est vrai pour les ménages qui achètent un logement et qui vont pouvoir emprunter toujours moins cher. C’est vrai aussi pour les ménages les plus riches, détenteurs d’actifs, qui vont s’enrichir, accentuant les inégalités entre les classes sociales mais aussi entre les générations. Inversement, l’épargne bancaire ne rapporte plus rien et le Livret A est, aujourd’hui, presque sans intérêt. Mais c’est surtout vrai pour les États, qui vont pouvoir emprunter comme jamais » appuie le journal.
Pour éviter que la récession économique couplée aux dépenses publiques records ne creusent encore plus les déficits publics, le poids des intérêts est ainsi à son minimum. En Europe par exemple, la banque centrale va racheter pour 1 500 milliards d’euros de dettes pour soutenir les financements des États.
A l’échelle des ménages et des entreprises, emprunter est une bonne idée dans les mois qui viennent. Car même si les banques centrales annoncent que ces taux sont temporaires, ils seront actifs tant que les enjeux économiques auront changé. Et ce n’est vraiment pas pour tout de suite.