La tendance de la bourse limite la casse. L’État actionnaire a perdu gros avec la crise du Covid-19. « La crise sanitaire, doublée d’une dépression économique, lui a fait perdre 30 % de son portefeuille de 11 entreprises cotées (sur 85), indique le rapport annuel (juin 2019-juin 2020) de l’Agence des participations de l’Etat (APE), transmis, il y a quelques jours, au Parlement. De 75,1 milliards d’euros, sa valeur est tombée à 52,3 milliards, fin juin. Depuis, cette perte a été ramenée à – 22 %, indique Martin Vial, le directeur général de l’APE. L’agence n’avait jamais constaté une telle dégradation depuis sa création, en 2004 » résume Le Monde .
En allant au-delà de la crise actuelle, les participations de l’Etat ne sont pas de bonnes affaires financières. Entre 2017 et 2020, le rendement moyen est de +1,6%, ce qui est moins bon que la moyenne du CAC 40 qui est à +7,6%. Rien de surprenant cependant puisque la logique de l’actionnariat public n’est pas celle des rendements. « Cette sous-performance s’explique par la surpondération des secteurs en difficulté dans le portefeuille de l’Etat : l’énergie (EDF, Engie, Orano…), l’industrie aéronautique et de défense (Airbus, Safran, Thales) et les transports (Air France-KLM, Groupe ADP…). Sur l’exercice 2019, l’Etat n’a perçu que 2,3 milliards d’euros de dividendes, dont 1,7 milliard en numéraire et le solde en actions (surtout d’EDF) » explique le quotidien français.
Mais en parcourant les grandes lignes du rapport, on voit surtout que les derniers mois rendent tout à fait anachronique la volonté de cession qui s’exprimaient ces dernières années, surtout dans le cadre de la loi Pacte. « Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, défend certes la nécessité de concentrer la présence de l’Etat dans les « entreprises stratégiques » de la défense, du nucléaire et des transports ; les autres actifs (automobile, télécoms, énergie…) ont vocation à sortir du périmètre de l’APE ; Engie et Groupe ADP restent privatisables. Mais M. Le Maire constate que « les conditions économiques ne sont pas réunies », en raison des incertitudes boursières et de la récession. Le gouvernement ne cédera plus rien avant la fin du quinquennat » ajoute Le Monde.
En allant au-delà de la crise actuelle, les participations de l’Etat ne sont pas de bonnes affaires financières. Entre 2017 et 2020, le rendement moyen est de +1,6%, ce qui est moins bon que la moyenne du CAC 40 qui est à +7,6%. Rien de surprenant cependant puisque la logique de l’actionnariat public n’est pas celle des rendements. « Cette sous-performance s’explique par la surpondération des secteurs en difficulté dans le portefeuille de l’Etat : l’énergie (EDF, Engie, Orano…), l’industrie aéronautique et de défense (Airbus, Safran, Thales) et les transports (Air France-KLM, Groupe ADP…). Sur l’exercice 2019, l’Etat n’a perçu que 2,3 milliards d’euros de dividendes, dont 1,7 milliard en numéraire et le solde en actions (surtout d’EDF) » explique le quotidien français.
Mais en parcourant les grandes lignes du rapport, on voit surtout que les derniers mois rendent tout à fait anachronique la volonté de cession qui s’exprimaient ces dernières années, surtout dans le cadre de la loi Pacte. « Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, défend certes la nécessité de concentrer la présence de l’Etat dans les « entreprises stratégiques » de la défense, du nucléaire et des transports ; les autres actifs (automobile, télécoms, énergie…) ont vocation à sortir du périmètre de l’APE ; Engie et Groupe ADP restent privatisables. Mais M. Le Maire constate que « les conditions économiques ne sont pas réunies », en raison des incertitudes boursières et de la récession. Le gouvernement ne cédera plus rien avant la fin du quinquennat » ajoute Le Monde.