Moins pire que prévu pour 2020, et un peu mieux pour 2021. Voilà ce que le ministère de l’Économie veut que l’on retienne des dernières évaluations sur la crise économique liée au Covid-19. « Le gouvernement, un peu moins pessimiste sur l’amplificateur de la crise, s’attend désormais à une chute de 10 % du PIB cette année, contre 11 % auparavant, a indiqué mercredi le ministère de l’Économie. Le déficit public devrait, lui, se creuser un peu moins que prévu à 10,2 % du PIB cette année (contre 11,4 % anticipés jusqu’ici), avant de se réduire à 6,7 % l’an prochain sous l'effet du retour de la croissance, a précisé Bercy qui mise sur un rebond de 8% en 2021, tiré notamment par le plan de relance. Quant à la dette publique, elle devrait gonfler à 117,5 % du PIB cette année, soit un peu moins que les 120,9 % anticipés auparavant, avant de baisser légèrement à 116,2 % l’an prochain » rapporte 20 Minutes.
L’erreur d’interprétation de la situation est venue d’une évaluation trop pessimiste concernant la chute de l’activité du deuxième trimestre et un rebond de la consommation enregistré durant l’été. « Cette reprise de l’activité va limiter la chute des recettes fiscales et sociales, ce qui entraîne au déficit public et à la dette de se creuser un peu moins que prévu cette année, même si depuis cet été de nouvelles dépenses ont dû être prises en compte (Ségur de la santé, nouvelles annulations ou reports de charges, dont une partie ne sera peut-être jamais remboursée, etc.) » lit-on plus loin.
Pour autant les incertitudes sanitaires demeurent et l’exécutif ne revoit pas à la baisse son intervention tandis que des arbitrages doivent encore être faits avant l’annonce à la fin du mois du projet de budget pour l’année prochaine.
L’erreur d’interprétation de la situation est venue d’une évaluation trop pessimiste concernant la chute de l’activité du deuxième trimestre et un rebond de la consommation enregistré durant l’été. « Cette reprise de l’activité va limiter la chute des recettes fiscales et sociales, ce qui entraîne au déficit public et à la dette de se creuser un peu moins que prévu cette année, même si depuis cet été de nouvelles dépenses ont dû être prises en compte (Ségur de la santé, nouvelles annulations ou reports de charges, dont une partie ne sera peut-être jamais remboursée, etc.) » lit-on plus loin.
Pour autant les incertitudes sanitaires demeurent et l’exécutif ne revoit pas à la baisse son intervention tandis que des arbitrages doivent encore être faits avant l’annonce à la fin du mois du projet de budget pour l’année prochaine.