L’après Coronavirus est l’obsession des sphères économiques. Alors qu’il n’y a aucun doute sur les conséquences terribles de l’épisode sanitaire sur l’économie, les leviers de relances commencent à être envisagés, avant même que l’orage soit passé. Bruno Le Maire doit discuter avec ses homologues européens et n’a pas annoncé de mesures particulières. Interrogé par France Inter lundi 9 mars, il s’est contenté d’appeler les entreprises à ne pas réclamer les arrhes versées à leurs sous-traitants en signe de solidarité pour cette époque troublée.
La région Grand Est de son côté a décidé d’agir à son niveau en annonçant des mesures de soutien aux entreprises locales. « Parce que la santé économique des entreprises du Grand Est est au coeur des préoccupations de la Région, nous avons décidé de mettre en place des dispositifs d'accompagnement qui leur permettront de faire face à la crise actuelle et de construire l'avenir » a déclaré le président de la région, Jean Rottner.
Deux grandes mesures ont été annoncées pour soutenir les entreprises qui prennent de plein fouet les problèmes d’approvisionnements ou les annulations de dernière minute. « Un « Prêt Rebond », à effet immédiat, pour soutenir les entreprises en difficultés conjoncturelles liées à une baisse d'activité ou à une perte de chiffre d'affaires (rupture de la chaîne d'approvisionnement, diminution d'activité, annulation d'événement, etc.) et leur permettre de contribuer au maintien de leur trésorerie pendant la période de crise. La Région mobilisera au total 15 millions d'euros » avance le communiqué. Et de promettre « un « Pacte de relocalisation » pour encourager, aider et accompagner les entreprises qui souhaitent rapatrier une partie de leur chaîne d'approvisionnement en région, en France ou en Europe plutôt qu'en Asie. Cette mesure permettra de réduire la vulnérabilité des entreprises dont la chaîne d'approvisionnement dépend en partie de fournisseurs asiatiques, tout en réduisant leur impact carbone. »