L’Europe stagne mais ne recule pas. Voilà en somme ce que l’on peut retenir des conséquences sur l’économie européenne de la guerre en Ukraine. « La catastrophe annoncée pour l’économie européenne, voulue par le président russe, Vladimir Poutine, n’a pas eu lieu. Un an après le début de la guerre en Ukraine, la région a subi un sérieux coup de frein, mais pas l’effondrement craint à l’été 2022, quand les prix du gaz atteignaient des records. Elle traverse actuellement une période de stagnation : 0,1 % de croissance en zone euro, au quatrième trimestre 2022, et zéro pour l’ensemble de l’Union européenne (UE). Le début de 2023 a démarré sur la même tendance stagnante », explique Le Monde .
Le quotidien de l’après-midi publie un long article qui fait le point sur les effets de la guerre pour l’économie européenne. Confirmant évidemment qu’il y en a beaucoup et principalement dans le secteur du gaz ou de l’énergie mais pas uniquement. « L’économie a donc pour l’instant tenu en dépit de trois grands chocs qui laisseront des traces durables : une baisse de compétitivité pour l’industrie européenne, en particulier pour les usines qui sont très intensives en énergie ; un morcellement des chaînes d’approvisionnement, avec une réduction de la dépendance à la Russie, mais aussi – dans une moindre mesure – à la Chine ; et un bond des taux d’intérêt, qui place l’Europe face à un mur de dettes plus chères à rembourser » résume l’article.
« Le pari du président russe, qui a unilatéralement fermé l’approvisionnement en gaz à l’été 2022 (à l’exception de quelques pays alliés, dont la Hongrie et la Serbie) a largement échoué. En partie, l’Europe a eu de la chance, avec un hiver doux. Mais, dans le même temps, les entreprises et les ménages ont réussi à nettement réduire leur consommation. « On avait sous-estimé la flexibilité de l’économie », souligne M. Kenningham. Le résultat est spectaculaire : entre août et novembre 2022, la consommation de gaz naturel de l’UE a baissé de 20 % par rapport à sa moyenne de 2017 à 2021 » lit-on plus loin.
Lire en intégralité l’article du « Monde » sur le site du quotidien
Le quotidien de l’après-midi publie un long article qui fait le point sur les effets de la guerre pour l’économie européenne. Confirmant évidemment qu’il y en a beaucoup et principalement dans le secteur du gaz ou de l’énergie mais pas uniquement. « L’économie a donc pour l’instant tenu en dépit de trois grands chocs qui laisseront des traces durables : une baisse de compétitivité pour l’industrie européenne, en particulier pour les usines qui sont très intensives en énergie ; un morcellement des chaînes d’approvisionnement, avec une réduction de la dépendance à la Russie, mais aussi – dans une moindre mesure – à la Chine ; et un bond des taux d’intérêt, qui place l’Europe face à un mur de dettes plus chères à rembourser » résume l’article.
« Le pari du président russe, qui a unilatéralement fermé l’approvisionnement en gaz à l’été 2022 (à l’exception de quelques pays alliés, dont la Hongrie et la Serbie) a largement échoué. En partie, l’Europe a eu de la chance, avec un hiver doux. Mais, dans le même temps, les entreprises et les ménages ont réussi à nettement réduire leur consommation. « On avait sous-estimé la flexibilité de l’économie », souligne M. Kenningham. Le résultat est spectaculaire : entre août et novembre 2022, la consommation de gaz naturel de l’UE a baissé de 20 % par rapport à sa moyenne de 2017 à 2021 » lit-on plus loin.
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