Les alliés des Etats-Unis ont-ils les moyens de leurs ambitions ? Alors que le G7 se termine par un camouflet de Donald Trump qui a prouvé que les efforts pour le convaincre étaient définitivement inutiles, c’est le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui le premier a décidé de changer de ton. Sur la même position qu’Emmanuel Macron avant l’ouverture du G7, le chef d’Etat est passé au niveau supérieur en annonçant que son pays allait répondre aux mesures américaines par des mesures similaires.
Un changement de posture après des mois de déclarations mesurées vis-à-vis de Donald Trump, qui pourrait être durable étant donné les fruits politiques qu’il semble récolter dans son pays. « A un peu plus d'un an des prochaines élections législatives, cet ancien enseignant né le 25 décembre 1971 pourrait bien tirer profit du conflit commercial déclenché par les Etats-Unis et faire taire les critiques qui lui reprochent son supposé manque de profondeur par rapport à son père, Pierre-Eliott, qui dirigea le Canada dans les années 1970 avec poigne. Talonné de près par ses adversaires conservateurs dans les sondages, Justin Trudeau assistait en effet lundi à la formation d'une union sacrée autour de lui: de tous bords, les politiciens canadiens appelaient à faire corps derrière lui, alors que M. Trump menace de s'attaquer désormais au secteur automobile, ce qui marquerait une réelle escalade » analyse Le Point.
Dans cette situation inédite de tension commerciale, contrairement à Donald Trump, le PM canadien peut compter sur un très large consensuel. Une motion de soutien à son gouvernement pour la riposte a d’ailleurs été votée unanimement le 11 juin. De quoi l’encourager à assumer encore un peu plus ce bras de fer qui rassemble les Canadiens et lui donne en prime une nouvelle épaisseur internationale.
Un changement de posture après des mois de déclarations mesurées vis-à-vis de Donald Trump, qui pourrait être durable étant donné les fruits politiques qu’il semble récolter dans son pays. « A un peu plus d'un an des prochaines élections législatives, cet ancien enseignant né le 25 décembre 1971 pourrait bien tirer profit du conflit commercial déclenché par les Etats-Unis et faire taire les critiques qui lui reprochent son supposé manque de profondeur par rapport à son père, Pierre-Eliott, qui dirigea le Canada dans les années 1970 avec poigne. Talonné de près par ses adversaires conservateurs dans les sondages, Justin Trudeau assistait en effet lundi à la formation d'une union sacrée autour de lui: de tous bords, les politiciens canadiens appelaient à faire corps derrière lui, alors que M. Trump menace de s'attaquer désormais au secteur automobile, ce qui marquerait une réelle escalade » analyse Le Point.
Dans cette situation inédite de tension commerciale, contrairement à Donald Trump, le PM canadien peut compter sur un très large consensuel. Une motion de soutien à son gouvernement pour la riposte a d’ailleurs été votée unanimement le 11 juin. De quoi l’encourager à assumer encore un peu plus ce bras de fer qui rassemble les Canadiens et lui donne en prime une nouvelle épaisseur internationale.