Les magasins non essentiels ne vont pas rester fermer indéfiniment. Si beaucoup feront faillites, certains espèrent sauver les meubles et souhaitent ouvrir le plus tôt possible. « Pour les commerces la difficulté c'est de trouver _"_un juste équilibre entre des règles de sécurité sanitaire nécessaires et un niveau de contraintes qui n'entrave pas l'activité" du magasin ni sa rentabilité, selon le directeur général de l'Alliance du Commerce Yohann Petiot. Chacun va devoir s'organiser et fournir du gel hydroalcoolique aux clients, des masques et des gants pour les salariés. Il va falloir aussi respecter la distanciation sociale avec des marquages au sol ou un nombre limité de clients dans les magasins. Pour l'instant, rien n'est acté et les commerçants attendent des réponses concrètes du gouvernement à ce sujet » explique France Bleue.
Depuis le début de la crise sanitaire, les opérateurs économiques se rendent à l’évidence : ils n’ont que très peu de place pour les initiatives. Les règles sanitaires priment sur les impératifs économiques et hormis s’accrocher aux aides publiques, ils ne peuvent qu’évaluer jour après jour l’étendue des dégâts.
D’autant que même le principe de la reprise n’est pas une donnée objective. « Il y a également une inquiétude sur la fréquentation des magasins après le 11 mai. Est-ce que les Français vont se ruer dans les boutiques après presque deux mois confinés ? Pas sûr. On rappelle que plus de 10 millions de salariés sont actuellement en chômage partiel ce qui pèse sur le pouvoir d'achat. En Chine ou plus récemment en Allemagne, la reprise s’est faite de manière très progressive » ajoute la radio publique.
Le secteur déjà très fragilisé s’attend de toute façon à un sinistre dont seules les aides et dispositifs exceptionnels peuvent permettre d’espérer un éloignement. Parmi les demandes pressantes, les commerçants plaident pour une reprise progressive des loyers pour accompagner la reprise également progressive des activités.
Depuis le début de la crise sanitaire, les opérateurs économiques se rendent à l’évidence : ils n’ont que très peu de place pour les initiatives. Les règles sanitaires priment sur les impératifs économiques et hormis s’accrocher aux aides publiques, ils ne peuvent qu’évaluer jour après jour l’étendue des dégâts.
D’autant que même le principe de la reprise n’est pas une donnée objective. « Il y a également une inquiétude sur la fréquentation des magasins après le 11 mai. Est-ce que les Français vont se ruer dans les boutiques après presque deux mois confinés ? Pas sûr. On rappelle que plus de 10 millions de salariés sont actuellement en chômage partiel ce qui pèse sur le pouvoir d'achat. En Chine ou plus récemment en Allemagne, la reprise s’est faite de manière très progressive » ajoute la radio publique.
Le secteur déjà très fragilisé s’attend de toute façon à un sinistre dont seules les aides et dispositifs exceptionnels peuvent permettre d’espérer un éloignement. Parmi les demandes pressantes, les commerçants plaident pour une reprise progressive des loyers pour accompagner la reprise également progressive des activités.