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Chute des prix des résidences secondaires




Mardi 24 Février 2015


Les prix des résidences secondaires en France chutent dans plusieurs régions de France. D’après une enquête du réseau d’agences Guy Hoquet les baisses sont plus importantes que les moyennes de l’immobilier. Le record est enregistré dans la région du Centre où les prix ont baissé de 22% en 2014 même si les zones les plus prestigieuses seraient aussi concernées.



Chute des prix des résidences secondaires
Que se passe-t-il dans le secteur des résidences secondaires ? Sans répondre complètement à cette question, le réseau d’agences immobilières Guy Hoquet donne quelques pistes de réflexion. Notant que ce type de biens connait des baisses plus importantes que la moyenne, les disparités selon les régions montrent que le problème est plus complexe que le simple recul du pouvoir d'achat des populations les plus aisées.

De manière générale, tout le territoire français est concerné par cette baisse des prix des biens secondaires. L’application de la majoration de 20% de la taxe d’habitation pour les biens secondaires dans les zones dites tendues n’explique pas à elle seule cette situation puisque ce sont les zones rurales qui sont le plus touchées.

Baisses records

« Guy Hoquet estime que tous les secteurs et les marchés sont concernés par la baisse de prix avec des exemples marquants comme à Amboise (Indre et Loire) où une villa estimée 180 000 euros a été bradée 135 000 euros au bout de 4 mois. Sur la côte Atlantique, à La Baule, même les maisons de charme en bord de mer perdent jusqu’à 20% de leur prix de départ. A Saint-Genis-Laval, au Sud de Lyon, le propriétaire d’un appartement acheté 192 000 euros en 2008 a dû se résoudre à vendre aujourd’hui à un prix inférieur (171 000 euros) » rapporte le site Boursier.com, dans sa catégorie « argent ».

Mêmes les lieux les plus prestigieux du bord de la méditerranée ou de montagne voient leurs valeurs diminuer drastiquement. En effet, en parallèle d’une époque peu propice à l’investissement en raison des incertitudes sur la pression fiscale exercée dans les prochains mois, il semble que le « désintérêt des investisseurs étrangers » joue lui aussi un rôle.

Joseph Martin




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