Comment gérer une banque centrale quand les intérêts sont aussi contradictoires ? C’est à cette question ardue que Christine Lagarde va essayer de répondre. L’ancienne patronne du FMI prend lundi 28 octobre sa fonction à la Banque centrale européenne (BCE). Tâche ardue s’il en est dans une Union européenne divisée sur les questions de monnaie. Au siège de l’institution, les chefs d’Etats Français, Allemand et Italien, entre autres, seront présents pour sa prise de fonction.
La mission s’annonce très ardue même si son prédécesseur, l’Italien Mario Draghi, a pris des décisions stratégiques pour le prochain semestre, laissant un peu de temps à l’ancienne ministre française pour prendre ses marques. « Parce qu'effectivement, Christine Lagarde va devoir convaincre. C'est la première qui ne vient pas du monde de la finance et de la banque. Elle va devoir en plus affronter les Allemands et les pays du nord, qui s'opposent de plus en plus aux politiques de soutien européennes. Mais ceux qui la connaissent sont confiants. "À chaque fois, elle a démontré une capacité à s'ajuster en fonction des postes qu'elle occupe", glisse un économiste de renom. "Je trouve que c'est un excellent choix", estime un autre. "Quand on a fait le FMI on peut tout faire", confirme une ministre française. Si Christine Lagarde ne manque pas d'expérience, elle va devoir prouver très vite qu'elle tient les rênes » commente Europe 1 .
La première femme à prendre cette fonction va devoir convaincre depuis un poste qui est éminemment stratégique. La Banque centrale européenne est en effet le catalyseur de toutes les critiques sur l’Union européenne et les difficultés de la zone à proposer des politiques économiques adaptées aux réalités de toutes les économies nationales. Sans aucun doute, à part peut-être le FMI, il y a peu de poste où les décisions économiques sont autant politiques.
La mission s’annonce très ardue même si son prédécesseur, l’Italien Mario Draghi, a pris des décisions stratégiques pour le prochain semestre, laissant un peu de temps à l’ancienne ministre française pour prendre ses marques. « Parce qu'effectivement, Christine Lagarde va devoir convaincre. C'est la première qui ne vient pas du monde de la finance et de la banque. Elle va devoir en plus affronter les Allemands et les pays du nord, qui s'opposent de plus en plus aux politiques de soutien européennes. Mais ceux qui la connaissent sont confiants. "À chaque fois, elle a démontré une capacité à s'ajuster en fonction des postes qu'elle occupe", glisse un économiste de renom. "Je trouve que c'est un excellent choix", estime un autre. "Quand on a fait le FMI on peut tout faire", confirme une ministre française. Si Christine Lagarde ne manque pas d'expérience, elle va devoir prouver très vite qu'elle tient les rênes » commente Europe 1 .
La première femme à prendre cette fonction va devoir convaincre depuis un poste qui est éminemment stratégique. La Banque centrale européenne est en effet le catalyseur de toutes les critiques sur l’Union européenne et les difficultés de la zone à proposer des politiques économiques adaptées aux réalités de toutes les économies nationales. Sans aucun doute, à part peut-être le FMI, il y a peu de poste où les décisions économiques sont autant politiques.