On voit ici et là surgir des articles sur le bilan de la crise. D’autres papiers ou personnalités de mauvais augures estiment que la situation actuelle est pire que celle qui a précédé la crise de 2008. Dans cette agitation de commentaires, la prise de position du FMI était attendue. Christine Lagarde, sa directrice, a ainsi publié un texte qui veut faire le bilan de la réponse à cette crise ces dix dernières années.
Commençant par lister les risques qui ont été pris par les établissements financiers, la patronne du Fonds monétaire international estime que le plus grand déficit des autorités économiques a été de ne pas prévoir la crise. « Si la réaction à ces risques antérieurs à la crise a été inadéquate, je dirais que la réponse immédiate à la crise fut impressionnante. Les gouvernements des principaux pays du G20 ont coordonné leurs politiques à l'échelle mondiale. Les pays souffrant de problèmes bancaires ont limité le frein exercé par leur secteur financier sur l'économie réelle, grâce notamment à des apports de capitaux, à des garanties de dette et à des achats d'actifs. Les banques centrales ont réduit les taux directeurs et se sont ensuite aventurées en dehors des sentiers battus en adoptant des politiques monétaires non conventionnelles. Les gouvernements ont soutenu la demande au moyen de vastes programmes de relance budgétaire » écrit-elle.
Pour ce qui est du FMI, elle défend son bilan dans le soutien des pays les plus touchés : « ainsi, il a pu engager près de 500 milliards de dollars en faveur des pays touchés par la crise. Nous avons également injecté un montant sans précédent de 250 milliards de dollars de liquidités dans le système mondial. Nous avons modernisé nos mécanismes de prêt pour répondre plus rapidement et plus souplement aux besoins des pays - notamment en offrant des taux d'intérêt zéro sur les prêts aux pays à faible revenu. Nous avons aussi repensé fondamentalement notre approche de la macroéconomie afin de mieux maîtriser ce que nous avions tous négligé, y compris les liens complexes entre le secteur financier et l'économie réelle. »
Commençant par lister les risques qui ont été pris par les établissements financiers, la patronne du Fonds monétaire international estime que le plus grand déficit des autorités économiques a été de ne pas prévoir la crise. « Si la réaction à ces risques antérieurs à la crise a été inadéquate, je dirais que la réponse immédiate à la crise fut impressionnante. Les gouvernements des principaux pays du G20 ont coordonné leurs politiques à l'échelle mondiale. Les pays souffrant de problèmes bancaires ont limité le frein exercé par leur secteur financier sur l'économie réelle, grâce notamment à des apports de capitaux, à des garanties de dette et à des achats d'actifs. Les banques centrales ont réduit les taux directeurs et se sont ensuite aventurées en dehors des sentiers battus en adoptant des politiques monétaires non conventionnelles. Les gouvernements ont soutenu la demande au moyen de vastes programmes de relance budgétaire » écrit-elle.
Pour ce qui est du FMI, elle défend son bilan dans le soutien des pays les plus touchés : « ainsi, il a pu engager près de 500 milliards de dollars en faveur des pays touchés par la crise. Nous avons également injecté un montant sans précédent de 250 milliards de dollars de liquidités dans le système mondial. Nous avons modernisé nos mécanismes de prêt pour répondre plus rapidement et plus souplement aux besoins des pays - notamment en offrant des taux d'intérêt zéro sur les prêts aux pays à faible revenu. Nous avons aussi repensé fondamentalement notre approche de la macroéconomie afin de mieux maîtriser ce que nous avions tous négligé, y compris les liens complexes entre le secteur financier et l'économie réelle. »