Adapter la chaîne de valeur pour rester compétitif
Les nouvelles normes chinoises, à commencer par la GB38031-2025 sur les batteries électriques, modifient profondément les critères de compétitivité industrielle. À partir de juillet 2026, les fabricants devront prouver que leurs batteries ne peuvent ni prendre feu ni exploser, même en cas de défaillance majeure. Cela implique une refonte des process de conception, un investissement dans des matériaux thermorésistants, et une montée en gamme des systèmes de gestion thermique et électronique. Le coût d’adaptation est réel, mais l’enjeu est vital : sans conformité, l’accès au marché chinois – le plus grand du monde pour les véhicules électriques – devient impossible.
Cette pression réglementaire ne s’arrête pas à l’assemblage. Elle touche toute la chaîne de valeur, du sourcing de composants au contrôle qualité. Les fournisseurs doivent désormais garantir des performances de cyclage, de charge rapide et de résistance physique jamais exigées auparavant. Pour les groupes occidentaux, cela nécessite de revoir les cahiers des charges et de renforcer la collaboration avec des équipementiers déjà alignés avec les exigences chinoises. Ne pas anticiper ce virage, c’est risquer de perdre du terrain face à des concurrents asiatiques plus réactifs, comme BYD ou CATL.
Cette pression réglementaire ne s’arrête pas à l’assemblage. Elle touche toute la chaîne de valeur, du sourcing de composants au contrôle qualité. Les fournisseurs doivent désormais garantir des performances de cyclage, de charge rapide et de résistance physique jamais exigées auparavant. Pour les groupes occidentaux, cela nécessite de revoir les cahiers des charges et de renforcer la collaboration avec des équipementiers déjà alignés avec les exigences chinoises. Ne pas anticiper ce virage, c’est risquer de perdre du terrain face à des concurrents asiatiques plus réactifs, comme BYD ou CATL.
Vers une stratégie produit et marché repensée
Pour les marques internationales, la réforme chinoise est aussi un signal fort en matière de stratégie produit. Les mises à jour OTA devront désormais être certifiées et notifiées, tout comme les systèmes d’assistance à la conduite, rebaptisés « conduite assistée ». Finies les expérimentations continues : les véhicules devront sortir d’usine avec des logiciels stables, validés et réglementairement encadrés. Cela transforme les approches de développement agile adoptées par certains acteurs technologiques, et impose un retour à des cycles plus rigides, avec certification préalable.
En parallèle, ce durcissement peut être transformé en levier de différenciation. Les constructeurs qui anticipent ces normes pourront les valoriser dans leurs stratégies export, notamment en Europe, où les questions de sécurité, de transparence logicielle et de performance énergétique deviennent prioritaires. Il s’agit d’un alignement stratégique à double effet : sécuriser sa place sur le marché chinois et gagner des parts sur des marchés plus exigeants. La norme chinoise pourrait bien devenir, demain, un avantage compétitif global pour les constructeurs les plus adaptables.
En parallèle, ce durcissement peut être transformé en levier de différenciation. Les constructeurs qui anticipent ces normes pourront les valoriser dans leurs stratégies export, notamment en Europe, où les questions de sécurité, de transparence logicielle et de performance énergétique deviennent prioritaires. Il s’agit d’un alignement stratégique à double effet : sécuriser sa place sur le marché chinois et gagner des parts sur des marchés plus exigeants. La norme chinoise pourrait bien devenir, demain, un avantage compétitif global pour les constructeurs les plus adaptables.