« Qu’est-ce qui relie le portail américain Yahoo! au réseau social professionnel Viadeo ? A priori rien, si ce n’est - petit détail - que tous deux ont récemment décidé, pour raisons économiques et stratégiques, de tourner le dos à la Chine. Le premier en mars 2015, licenciant au passage 350 personnes de son ancien centre R&D de Pékin ; le second en décembre, après dix ans de présence commerciale » commence un article du magazine Challenges.
Plus que de simples anecdotes, le magazine spécialisé y voit un symbole d’une nouvelle donne, d’un changement de situation qui fait que les entreprises internationales sont de moins en moins enthousiastes à l’idée de s’installer en Chine.
Plus que de simples anecdotes, le magazine spécialisé y voit un symbole d’une nouvelle donne, d’un changement de situation qui fait que les entreprises internationales sont de moins en moins enthousiastes à l’idée de s’installer en Chine.
Les raisons d’un désamour
D’après une enquête commandée par la Chambre européenne de commerce de Pékin, citée par l’article, 56% des entreprises interrogées affirment qu’il est devenu difficile de faire des affaires dans le pays. Parmi les raisons invoquées, la concurrence déloyale avec les acteurs locaux, la corruption sont très souvent cités. Ces facteurs conjugués à une situation économique très différente d’il y a à peine dix ans – les couts de productions ont triplé sur cette période – contribuent à un désamour généralisé pour le pays.
Alors que près de la moitié des entreprises présentent affirment vouloir faire baisser en puissance leurs activités chinoises, le pays garde tout de même une avance certaine. « La deuxième économie du globe reste malgré tout en tête du classement mondial des pays destinataires de flux d’investissements directs, avec plus de 126 milliards de dollars en 2015. Et affiche des perspectives de croissance à deux chiffres sur des secteurs stratégiques à Pékin, comme l’énergie renouvelable ou le numérique » nuance l’article.
Lire ici en intégralité l’analyse de Challenges
Alors que près de la moitié des entreprises présentent affirment vouloir faire baisser en puissance leurs activités chinoises, le pays garde tout de même une avance certaine. « La deuxième économie du globe reste malgré tout en tête du classement mondial des pays destinataires de flux d’investissements directs, avec plus de 126 milliards de dollars en 2015. Et affiche des perspectives de croissance à deux chiffres sur des secteurs stratégiques à Pékin, comme l’énergie renouvelable ou le numérique » nuance l’article.
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