La Chine n’est plus dans les plans de production de Samsung. « Après les smartphones, les ordinateurs de Samsung ne seront plus assemblés par des ouvriers chinois. Le géant coréen de l’électronique va fermer son usine de Suzhou d’ici à la fin août. Trop cher, et trop risqué dans le contexte de la guerre commerciale avec les Etats-Unis : Samsung justifie la fermeture par « un effort pour améliorer l’efficacité à travers les bases de production » » rapporte Le Monde .
C’est le Vietnam qui remplace la Chine dans les plans du groupe coréen. Avec le Covid-19, un argument de plus est venu convaincre les géants de l’électronique que la Chine n’était plus l’eldorado qu’elle a été pendant des années. La recherche de plus de sécurité d’approvisionnement, les tensions avec les États-Unis sont venues accentuer une tendance déjà perceptible depuis quelques années. « Comme Samsung, de plus en plus d’entreprises de l’électronique cherchent à réduire leur production chinoise au profit d’autres pays, moins chers ou aux marchés plus prometteurs. Une tendance qui s’accélère depuis le début de la pandémie de Covid-19, et que les autorités chinoises font tout pour ralentir » appuie le journal français.
Pour la Chine, c’est l’heure de vérité. Après des années de croissance record basée sur les investissements étrangers, le virage qui est entamé oblige au pays d’imposer une stratégie globale qui n’est plus basée sur celle de l’usine du monde. « A plus long terme, ce sont les coûts de production en hausse qui menacent la place de la Chine dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Longtemps l’avantage de la Chine, sa population en âge de travailler baisse depuis 2010. Aujourd’hui, l’âge médian en Chine est sept ans plus élevé qu’au Vietnam et neuf ans de plus qu’en Inde. Un ouvrier chinois coûte donc deux fois plus cher qu’un ouvrier vietnamien » appuie Le Monde.
C’est le Vietnam qui remplace la Chine dans les plans du groupe coréen. Avec le Covid-19, un argument de plus est venu convaincre les géants de l’électronique que la Chine n’était plus l’eldorado qu’elle a été pendant des années. La recherche de plus de sécurité d’approvisionnement, les tensions avec les États-Unis sont venues accentuer une tendance déjà perceptible depuis quelques années. « Comme Samsung, de plus en plus d’entreprises de l’électronique cherchent à réduire leur production chinoise au profit d’autres pays, moins chers ou aux marchés plus prometteurs. Une tendance qui s’accélère depuis le début de la pandémie de Covid-19, et que les autorités chinoises font tout pour ralentir » appuie le journal français.
Pour la Chine, c’est l’heure de vérité. Après des années de croissance record basée sur les investissements étrangers, le virage qui est entamé oblige au pays d’imposer une stratégie globale qui n’est plus basée sur celle de l’usine du monde. « A plus long terme, ce sont les coûts de production en hausse qui menacent la place de la Chine dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Longtemps l’avantage de la Chine, sa population en âge de travailler baisse depuis 2010. Aujourd’hui, l’âge médian en Chine est sept ans plus élevé qu’au Vietnam et neuf ans de plus qu’en Inde. Un ouvrier chinois coûte donc deux fois plus cher qu’un ouvrier vietnamien » appuie Le Monde.