Pour trouver des prix équivalents à la pompe, il faut remonter à 2013 pour le diesel et 2014 pour l’essence. Une donné d’autant plus étonnante que le prix du baril de cette époque était largement supérieur à aujourd’hui. « Le dernier relevé publié par le ministère de la Transition Écologique marque la cinquième semaine d'affilée de hausse. Au 20 avril, le prix moyen du gazole en métropole était de 1,4059 €. Soit quasiment 1 centime de plus en une semaine, et plus de 4 centimes supplémentaires par rapport au 16 mars » relève le site automobile Caradisiac. Une progression largement remarquée en cette période de vacances scolaires. « Le sans-plomb 95 était à 1,4909 € et le sans-plomb 95 E10 était à 1,4715 €. Pour les essences, c'est 0,6 centime de plus en une semaine et quasiment 5 centimes d'augmentation par rapport au 16 mars. Ces hausses résultent d'une augmentation constante des prix du pétrole, qui a dépassé la semaine dernière les 73 $ alors qu'il était à moins de 65 $ mi-mars » lit-on plus loin.
Pour rappel, quand en 2013 le prix du diesel est passé au-dessus de 1,40 euro le litre, le baril était à moins de 110 dollars contre 68 dollars aujourd’hui. « On voit donc l'impact des taxes entre-temps, les prix des carburants ayant été boostés par la taxe carbone. Si l'or noir continue de grimper, le budget carburant des vacances estivales risque de piquer » commente Caradisiac. Cette tendance n’est clairement pas une surprise puisqu’au 1er janvier 2018, le gouvernement avait annoncé les conséquences de ses mesures fiscales sur le prix du carburant. L’objectif affiché était alors d’encourager les automobilistes à se tourner vers l’électrique. Si l’augmentation des prix, elle, se réalise, reste à vérifier en fin d’année si elle permet une révolution électrique. Rien n’est moins sûr.
Pour rappel, quand en 2013 le prix du diesel est passé au-dessus de 1,40 euro le litre, le baril était à moins de 110 dollars contre 68 dollars aujourd’hui. « On voit donc l'impact des taxes entre-temps, les prix des carburants ayant été boostés par la taxe carbone. Si l'or noir continue de grimper, le budget carburant des vacances estivales risque de piquer » commente Caradisiac. Cette tendance n’est clairement pas une surprise puisqu’au 1er janvier 2018, le gouvernement avait annoncé les conséquences de ses mesures fiscales sur le prix du carburant. L’objectif affiché était alors d’encourager les automobilistes à se tourner vers l’électrique. Si l’augmentation des prix, elle, se réalise, reste à vérifier en fin d’année si elle permet une révolution électrique. Rien n’est moins sûr.