Canada Goose fait partie des grandes enseignes attaquées par des ONG pour exploiter les animaux et leur fourrure pour l’intégralité de sa gamme de produits. Ces fourrures qui suscitent tant d’admiration chez les jeunes qui respectent rigoureusement les codes de la mode ne sont rien d’autres que la peau de coyotes sauvages, capturés au Canada. Pendant plusieurs années, la marque répondait aux virulentes critiques contre cette exploitation de plusieurs manières. D’une part, elle justifiait l’utilisation d’une telle fourrure en la présentant comme étant la seule solution efficace pour confectionner des produits résistant au froid extrême. L’entreprise allait jusqu’à affirmer que les coyotes sont nuisibles dans certaines régions. En outre, elle a consacré une rubrique de son site internet à la justification de leur méthode, résumée précédemment, et à la mise en lumière du respect d’une charte certifiée par les départements provinciaux et territoriaux du Canada selon laquelle la marque n’achète des coyotes qu’à des trappeurs certifiés. Elle affirme également à quel point Canada Goose est engagé à appliquer un traitement décent aux animaux utilisés et à respecter le sourçage éthique des matières animales définit par les normes de l’AIHTS (Accord sur les normes de piégeage sans cruauté).
Si Canada Goose connaissait une sorte de crise permanente du fait de son exploitation massive de fourrures de coyotes, la crise se concrétise et s’aggrave en Mars 2015 à travers le scandale des affirmations trompeuses de la part de la marque. En effet, Lindsay Rajt dévoile publiquement les véritables conditions inhumaines dans lesquelles sont piégés les coyotes. Ils peuvent souffrir des jours durant, et souffrir d’hémorragies, de déshydratation, de gelure, de gangrène et d’attaques de prédateurs. On sait que parfois, des mères désespérées pour aller retrouver leurs bébés affamés essaient de se ronger leurs propres membres. Les animaux qui n’ont pas succombé aux conditions climatiques, aux pertes de sang, aux infections ou aux prédateurs sont souvent étranglés, abattus, écrasés au sol ou battus à mort lorsque le trappeur revient.
Comment le président de Canada Goose Danni Reiss a-t-il tenté de gérer cette crise ? Il apparaît évident que ce dernier a opté pour la méthode du silence. En effet, le porte-parole de Canada Goose a répondu à ces déclarations en affirmant au journal Daily Mail qu’ “il est rapidement devenu évident qu’ils (PETA) n’étaient pas intéressés par une conversation constructive”. La marque présente les critiques de PETA comme étant le produit d’un biais cognitif et n’étant légitimes que pour les adeptes de soi-disant croyances, qui ne sont rien d’autre qu’une volonté de respect de la mort animale. Pourquoi une telle méthode leur est apparue comme étant efficace ? La plupart des clients de la marque ne se sentent pas pleinement concernés par la crise. Toutefois, la gestion de ce scandale fait ressortir un bilan négatif pour deux principales raisons. D’une part, Canada Goose n’a pas pris en compte un critère d’émotions non négligeable pour eux : la crise est amplifiée par la pitié que la plupart des individus ressentent naturellement pour des animaux subissant un tel traitement. D’autre part, dans un contexte où les mentalités évoluent et où les valeurs dominantes sont façonnées par une génération réclamant toujours moins de violence et plus de respect, l’entreprise n’a pas su faire de ce scandale une opportunité de changement. Finalement, sans être dans une attitude de silence complet, Canada Goose n’a que faiblement répondu à son adversaire, qu’elle a présenté comme étant à l’origine de critiques non légitimes.
Si Canada Goose connaissait une sorte de crise permanente du fait de son exploitation massive de fourrures de coyotes, la crise se concrétise et s’aggrave en Mars 2015 à travers le scandale des affirmations trompeuses de la part de la marque. En effet, Lindsay Rajt dévoile publiquement les véritables conditions inhumaines dans lesquelles sont piégés les coyotes. Ils peuvent souffrir des jours durant, et souffrir d’hémorragies, de déshydratation, de gelure, de gangrène et d’attaques de prédateurs. On sait que parfois, des mères désespérées pour aller retrouver leurs bébés affamés essaient de se ronger leurs propres membres. Les animaux qui n’ont pas succombé aux conditions climatiques, aux pertes de sang, aux infections ou aux prédateurs sont souvent étranglés, abattus, écrasés au sol ou battus à mort lorsque le trappeur revient.
Comment le président de Canada Goose Danni Reiss a-t-il tenté de gérer cette crise ? Il apparaît évident que ce dernier a opté pour la méthode du silence. En effet, le porte-parole de Canada Goose a répondu à ces déclarations en affirmant au journal Daily Mail qu’ “il est rapidement devenu évident qu’ils (PETA) n’étaient pas intéressés par une conversation constructive”. La marque présente les critiques de PETA comme étant le produit d’un biais cognitif et n’étant légitimes que pour les adeptes de soi-disant croyances, qui ne sont rien d’autre qu’une volonté de respect de la mort animale. Pourquoi une telle méthode leur est apparue comme étant efficace ? La plupart des clients de la marque ne se sentent pas pleinement concernés par la crise. Toutefois, la gestion de ce scandale fait ressortir un bilan négatif pour deux principales raisons. D’une part, Canada Goose n’a pas pris en compte un critère d’émotions non négligeable pour eux : la crise est amplifiée par la pitié que la plupart des individus ressentent naturellement pour des animaux subissant un tel traitement. D’autre part, dans un contexte où les mentalités évoluent et où les valeurs dominantes sont façonnées par une génération réclamant toujours moins de violence et plus de respect, l’entreprise n’a pas su faire de ce scandale une opportunité de changement. Finalement, sans être dans une attitude de silence complet, Canada Goose n’a que faiblement répondu à son adversaire, qu’elle a présenté comme étant à l’origine de critiques non légitimes.