Le déséquilibre qui existe entre les productions agricoles française et canadienne peut s'apparenter à de la concurrence déloyale du fait des différences importantes qui existent entre nos normes de production, et celles qui prévalent au Canada. En matière de pesticides, la Canada permet en effet l'utilisation de 46 substances actives interdites en France depuis longtemps. Les différences en termes de pratiques d'élevage sont également très grandes, et le texte du CETA n'apporte aucune garantie permettant d'affirmer que les éleveurs français ne se retrouveront pas en concurrence face à une production canadienne utilisant farines animales et antibiotiques comme activateurs de croissance.
Par ailleurs, l'augmentation des quotas d'importation de viande de boeuf et de porc en provenance du Canada est reconnue dans le rapport comme « susceptible d'affecter négativement un secteur de l'élevage déjà très affaibli ». Mais plus inquiétant, le CETA ouvrirait la porte à de futurs accords régionaux entrainant eux-aussi une augmentation de ces quotas d'importation, ce qui pourrait « changer notablement l'échelle des problèmes ».
A l'heure des Etats Généraux de l'Alimentation, l'entrée en vigueur anticipée du CETA le 21 septembre, serait un geste catastrophique, aussi bien pour le revenu des paysannes et des paysans que pour la dynamique de transition agricole qu'il nous faut impérativement appuyer. La Confédération paysanne exhorte le gouvernement à cesser les négociations de tous les accords de libre-échange en cours et à venir, notamment ceux avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande qui auraient des effets dévastateurs sur l'agriculture française.
Par ailleurs, l'augmentation des quotas d'importation de viande de boeuf et de porc en provenance du Canada est reconnue dans le rapport comme « susceptible d'affecter négativement un secteur de l'élevage déjà très affaibli ». Mais plus inquiétant, le CETA ouvrirait la porte à de futurs accords régionaux entrainant eux-aussi une augmentation de ces quotas d'importation, ce qui pourrait « changer notablement l'échelle des problèmes ».
A l'heure des Etats Généraux de l'Alimentation, l'entrée en vigueur anticipée du CETA le 21 septembre, serait un geste catastrophique, aussi bien pour le revenu des paysannes et des paysans que pour la dynamique de transition agricole qu'il nous faut impérativement appuyer. La Confédération paysanne exhorte le gouvernement à cesser les négociations de tous les accords de libre-échange en cours et à venir, notamment ceux avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande qui auraient des effets dévastateurs sur l'agriculture française.