Dans ce document, qui sert de base au débat d'orientation budgétaire, le gouvernement donne une première idée de la traduction concrète des 50 milliards d'euros d'économies sur trois ans promises en avril. Les crédits des seuls ministères baisseront de 1,8 milliard en 2015, de 2,1 milliards en 2016 et de 2,3 milliards en 2017, par rapport à 2014. Le gouvernement devra ainsi trouver près de 8 milliards d'euros dès l'année prochaine. Les différents ministres doivent recevoir prochainement les lettres-plafond fixant très précisément les crédits et emplois dont ils disposeront pour les trois prochaines années.
Si les ministères de l'Écologie, du Travail et de l'Audiovisuel s’avèrent être les plus touchés par ce plan d’économies, ceux de l'Éducation, la Justice et la Sécurité s'en trouvent quant à eux davantage épargnés. Quant au nombre de fonctionnaires, il devra baisser de 1 177 en 2015, avec notamment plus de 9 500 créations de postes dans l'Éducation et 7 500 suppressions dans la Défense.
Mais Bercy a averti mercredi qu'une telle lecture « gagnants-perdants » était « faussée » : « ce sont des plafonds de crédits directement exprimés en valeur qui ne tiennent pas compte des tendanciels de dépense », a expliqué un conseiller ministériel. Un autre conseiller a également relevé que la division par dix des crédits affectés à l'audiovisuel public entre 2014 et 2017 traduisait le fait que « France Télévision doit faire des économies de fonctionnement » mais que son budget n'est pas condamné car il bénéficie de recettes de redevance dynamiques.
Si les ministères de l'Écologie, du Travail et de l'Audiovisuel s’avèrent être les plus touchés par ce plan d’économies, ceux de l'Éducation, la Justice et la Sécurité s'en trouvent quant à eux davantage épargnés. Quant au nombre de fonctionnaires, il devra baisser de 1 177 en 2015, avec notamment plus de 9 500 créations de postes dans l'Éducation et 7 500 suppressions dans la Défense.
Mais Bercy a averti mercredi qu'une telle lecture « gagnants-perdants » était « faussée » : « ce sont des plafonds de crédits directement exprimés en valeur qui ne tiennent pas compte des tendanciels de dépense », a expliqué un conseiller ministériel. Un autre conseiller a également relevé que la division par dix des crédits affectés à l'audiovisuel public entre 2014 et 2017 traduisait le fait que « France Télévision doit faire des économies de fonctionnement » mais que son budget n'est pas condamné car il bénéficie de recettes de redevance dynamiques.