Bruno Le Maire était invité par l’émission Questions Politiques le 18 mars. Lors de cet entretien avec des journalistes de plusieurs rédactions nationales, il a confirmé ce qui se dit depuis quelques semaines à savoir qu’un plan de privatisation est en préparation. Le ministre de l’Economie a parlé de « privatisations importantes » expliquant qu’il s’agissait d’un vaste plan de repositionnement stratégique de la France.
« «Nous voulons que l’Etat dégage des moyens financiers pour investir sur les technologies de rupture sur lesquelles nous sommes en train de prendre du retard», a déclaré le ministre au micro de l’émission Questions Politiques, interrogé par des journalistes de France Télévision, le Monde et France Inter. Plutôt que de «toucher des dividendes régulièrement» d’entreprises nationalisées, l’Etat préfère consacrer «10 milliards d’euros» issus de futures privatisations, afin de «financer des recherches sur l’intelligence artificielle ou le stockage de données ou sur le stockage d’énergies renouvelables», a détaillé le ministre. Il n’a pas précisé quelles entreprises seraient concernées par des privatisations » résume Libération.
Bruno Le Maire a cependant refusé de donner des noms d’entreprises, arguant que le simple fait de les nommer aurait pour effet de leur faire perdre de la valeur. Avec ce positionnement, Bruno Le Maire confirme la position du gouvernement. Une stratégie de préparation de l’opinion semble avoir été mise en place pour déminer la bronca qui sera forcément déclenchée lors de l’annonce officielle. En transformant la future nouvelle en secret de polichinelle le gouvernement étale dans le temps la polémique.
Les éléments de langage face à ceux qui disent que l’Etat brade ses bijoux de famille sont déjà bien en place, à entendre ce que le ministre a dit dimanche. « Le rôle de l’Etat c’est quoi ? Ce sont les services publics, la SNCF, la Poste, voilà pourquoi nous les réformons. C’est en deuxième lieu, certains actifs stratégiques, les actifs militaires, l’énergie nucléaire, des choses qui sont très sensibles, et puis c’est la capacité à intervenir pour réguler quand c’est nécessaire […] pour tenir l’ordre public économique », a-t-il expliqué dans des propos rapports par Libé
« «Nous voulons que l’Etat dégage des moyens financiers pour investir sur les technologies de rupture sur lesquelles nous sommes en train de prendre du retard», a déclaré le ministre au micro de l’émission Questions Politiques, interrogé par des journalistes de France Télévision, le Monde et France Inter. Plutôt que de «toucher des dividendes régulièrement» d’entreprises nationalisées, l’Etat préfère consacrer «10 milliards d’euros» issus de futures privatisations, afin de «financer des recherches sur l’intelligence artificielle ou le stockage de données ou sur le stockage d’énergies renouvelables», a détaillé le ministre. Il n’a pas précisé quelles entreprises seraient concernées par des privatisations » résume Libération.
Bruno Le Maire a cependant refusé de donner des noms d’entreprises, arguant que le simple fait de les nommer aurait pour effet de leur faire perdre de la valeur. Avec ce positionnement, Bruno Le Maire confirme la position du gouvernement. Une stratégie de préparation de l’opinion semble avoir été mise en place pour déminer la bronca qui sera forcément déclenchée lors de l’annonce officielle. En transformant la future nouvelle en secret de polichinelle le gouvernement étale dans le temps la polémique.
Les éléments de langage face à ceux qui disent que l’Etat brade ses bijoux de famille sont déjà bien en place, à entendre ce que le ministre a dit dimanche. « Le rôle de l’Etat c’est quoi ? Ce sont les services publics, la SNCF, la Poste, voilà pourquoi nous les réformons. C’est en deuxième lieu, certains actifs stratégiques, les actifs militaires, l’énergie nucléaire, des choses qui sont très sensibles, et puis c’est la capacité à intervenir pour réguler quand c’est nécessaire […] pour tenir l’ordre public économique », a-t-il expliqué dans des propos rapports par Libé