Le sommet avait d’abord été prévu pour octobre avant d’être repoussé en novembre. Finalement il est repoussé sine die. L’Union européenne refuse l’idée d’un sommet tant que les prémices d’un accord n’ont pas été arrêtés. Derrière cette raison officielle, c’est surtout la volonté d’augmenter la pression sur Theresa May qui s’exprime. « Après la rupture des négociations entre les deux parties, intervenue dimanche, l'Union européenne voulait tenter de repartir sur un bon pied avec Londres. Il s'agissait, tout en se préparant au scénario catastrophe d'un Brexit sans accord, d'afficher un volontarisme intact dans la négociation. C'est sur ce fragile équilibre que s'était positionnée Angela Merkel. Tout en jugeant que la possibilité d'un accord était « toujours là », la chancelière allemande avait prévenu que son pays avait commencé à se préparer à une séparation « sans accord » » racontent Les Echos.
La situation devient ubuesque pour le Royaume-Uni qui risque de se diriger vers une prolongation de cette situation d’entre-deux. « Beaucoup spéculaient, mercredi, sur la possibilité d'un allongement de la durée de cette transition, évoquée dans la négociation la semaine dernière. Celle-ci présentait l'avantage de donner plus de temps aux Britanniques pour négocier le cadre de leur relation future avec l'Union. Cela aurait diminué la probabilité de devoir déclencher le « backstop », ce filet de sécurité pour l'Irlande devenu le coeur de la bataille politique outre-Manche » lit-on plus loin.
Dans ce cas, Theresa May risque de poursuivre dans sa lancée en restant dans une situation d’instabilité politique. « Non seulement Londres serait obligé de prolonger un statut inconfortable qui consiste à suivre les réglementations européennes sans contribuer à leur élaboration. Mais il faudrait, en outre, convenir du chèque à payer pour cette prolongation, intervenant lors du prochain budget pluriannuel européen. Un gigantesque casse-tête en perspective. En réalité, si les Européens sont prêts à envisager des adjuvants pour aider à trouver un compromis, ils n'envisagent pas d'aller plus loin sur le fond », ajoutent Les Echos.
La situation devient ubuesque pour le Royaume-Uni qui risque de se diriger vers une prolongation de cette situation d’entre-deux. « Beaucoup spéculaient, mercredi, sur la possibilité d'un allongement de la durée de cette transition, évoquée dans la négociation la semaine dernière. Celle-ci présentait l'avantage de donner plus de temps aux Britanniques pour négocier le cadre de leur relation future avec l'Union. Cela aurait diminué la probabilité de devoir déclencher le « backstop », ce filet de sécurité pour l'Irlande devenu le coeur de la bataille politique outre-Manche » lit-on plus loin.
Dans ce cas, Theresa May risque de poursuivre dans sa lancée en restant dans une situation d’instabilité politique. « Non seulement Londres serait obligé de prolonger un statut inconfortable qui consiste à suivre les réglementations européennes sans contribuer à leur élaboration. Mais il faudrait, en outre, convenir du chèque à payer pour cette prolongation, intervenant lors du prochain budget pluriannuel européen. Un gigantesque casse-tête en perspective. En réalité, si les Européens sont prêts à envisager des adjuvants pour aider à trouver un compromis, ils n'envisagent pas d'aller plus loin sur le fond », ajoutent Les Echos.